"Notre relation avec l’Equateur, en particulier avec l’arrivée au pouvoir du président Rafael Correa, se développe vertigineusement" notamment dans le domaine énergétique, a indiqué M. Hachémi, dont les propos faisaient l’objet d’une traduction.
"Sur la question de la production électrique, mais aussi sur bien d’autres, nous nous acheminons vers une relation étroite", a-t-il précisé.
M. Hachémi a également rendu hommage à la relation avec le président vénézuélien Hugo Chavez.
L’Iran "est un grand ami du Venezuela et aujourd’hui nous en avons un autre: le Paraguay", a-t-il déclaré. Le nouveau président paraguayen Fernando Lugo avait un peu plus tôt indiqué qu’il avait reçu un message de félicitations de son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad.
Interrogé sur l’idée de créer une "OPEP du gaz", que soutient M. Chavez dans la région et à laquelle le Paraguay pourrait se rallier, M. Hashemi sans toutefois la rejeter a estimé que "nous ne sommes qu’au début du chemin et l’idée n’avait pas encore été suffisamment explorée".
M. Hachémi s’est également exprimé sur les Etats-Unis en estimant que "l’économie de ce pays s’écroule et tôt ou tard, elle exigera le retrait des troupes partout où il y en a dans les différents pays du monde".
A cet égard, le conseiller a rappelé le soutien de son pays au peuple et au gouvernement d’Irak et souligné que les relations bilatérales (irano-irakiennes) étaient "optimales", en ajoutant que Washington devait rappeler les 160.000 soldats américains déployés dans ce pays.