"Nous allons leur donner des garanties pour leurs investissements", a déclaré au quotidien économique Financial Times Deutschland le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, Mehdi Safari. "Nous sommes ouverts à tout type d’affaires", a-t-il ajouté.
Téhéran s’adresse en priorité aux petites et moyennes entreprises, qui contrairement aux grosses n’ont pas forcément l’assise financière nécessaire pour garantir leur engagement à l’étranger, selon le FTD.
Selon M. Safari, les entreprises allemandes désireuses de faire des affaires en Iran "peuvent le faire sans grande publicité". "Je n’ai pas besoin de vous montrer comment ça marche", a ajouté le vice-ministre, qui prévoit selon le journal un voyage en Allemagne dans les prochains mois.
Dernièrement, une PME allemande qui s’est engagée à livrer une installation de liquéfaction de gaz naturel au pays avait subi le feu des critiques en Allemagne. Le gouvernement avait dans la foulée appelé les entreprises à faire preuve de "tact" et de "sens moral" dans leurs relations avec l’Iran, sous le coup des sanctions internationales en raison de son programme nucléaire.