Iran Focus: Les autorités iraniennes ont chargé le Corps des gardiens de la révolution (Pasdarans) et la milice paramilitaire du Bassidj de contrôler les villes pour parer à un éventuel soulèvement populaire. Auparavant, cétait les Forces de sécurité de l’Etat (FSE) qui étaient chargées de la sécurité des villes.
«Considérant que le Bassidj et les pasdarans jouent un rôle important dans le déploiement des forces populaires, il a été décidé en renforçant ces forces de suivre les sections culturelle, sociale et de sécurité populaire qui devraient aboutir à une sécurité durable», a rapporté lagence IRNA citant le commandant des FSE, Ahmadi Moghadam à propos du rôle des pasdarans et du Bassidj dans la sécurité intérieure.
Ahmad Reza Radan, commandant adjoint des FSE, avait parlé plus tôt de «confier la sécurité des quartiers au Bassidj ».
Selon l’opposition iranienne, au cours de l’année iranienne passée, plus de 7000 actes de protestation ont été recensé à travers le pays. A Ivan Gharb et Marivan, dans l’ouest de l’Iran, des soulèvements sanglants ont éclaté. Les travailleurs, les commerçants du Bazaar et les enseignants ont fait des centaines de protestations et les étudiants nont cessé les protestations et les sit-in tout au long de lannée.
Le 9 février, Mohammad Jafari, un commandant des Gardiens de la révolution, a rappelé avec préoccupation les soulèvements de Téhéran de 2000 à 2002: «Les événements de ces années ont été très complexes. Nous ne devons pas laisser la révolution connaître des événements aussi critiques et dangereux. ». «Comme l’imam [Khomeiny] la dit, nous n’avons pas peur des menaces étrangères, mais nous craignons l’intérieur. » (Lagence ISNA)