Vonews.fr – La résistance iranienne installée à Auvers-sur-Oise s’est présentée hier à l’Assemblée nationale comme une alternative au régime de Téhéran, après avoir été blanchie par la justice française.
Le Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID) qui regroupe plusieurs députés de différentes tendances politiques s’est réuni mardi 28 octobre à l’Assemblée nationale. A la tribune, aux côtés des parlementaires : Maryam Radjavi, la présidente du CNRI, le mouvement de résistance iranien en exil, installé dans le Val d’Oise depuis plus de 30 ans. La crise en Syrie, en Irak et au Moyen-Orient étaient au menu de cette conférence.
Selon les Moudjahidines, le régime de Téhéran, qu’ils combattent, est l’un des principaux responsables des problèmes de la région et notamment de l’apparition du groupe de l’Etat Islamique. Pour Maryam Radjavi, « la crise au Moyen-Orient est le produit des crimes du régime iranien en Irak et en Syrie et on ne peut y mettre fin qu’en évinçant ce régime de ces pays ». Les Moudjahidines ont présenté leur mouvement comme « une alternative culturelle et religieuse aux extrémistes (…) fondée sur un Islam tolérant et démocratique, l’égalité des femmes et des hommes, ainsi que la séparation de la religion et de l’Etat ».
Une analyse que partage les députés du Comité parlementaire pour un Iran démocratique, à l’image de son nouveau président, le député PS du Val d’Oise, Dominique Lefebvre : Voir suite (vidéo)