Alors qu’il ne reste plus que six semaines avant que la deuxième série de sanctions américaines contre le régime iranien, l’économie du pays est déjà en chute libre et les experts en économie estiment que la chute du régime est proche.
En août, la Banque centrale iranienne a annoncé que l’inflation atteindrait 60 % cette année, tandis que le rial a atteint ses plus bas records face au dollar. Le taux de chômage de la population active avoisine les 40 %, et de nombreux diplômés universitaires sont incapables de trouver un emploi. Près d’un tiers de la population du pays vit dans la pauvreté absolue. Même les réfugiés de l’Afghanistan déchiré par la guerre préfèrent rentrer chez eux plutôt que de continuer à vivre en Iran.
Struan Stevenson, coordinateur de la Campagne pour le changement en Iran, a écrit : « La descente de l’Iran dans le chaos économique peut être directement imputée au régime théocratique au pouvoir et à son Guide tyrannique Khamenei. Leur politique d’expansionnisme militaire agressif à travers le Moyen-Orient les a vus constamment investir des hommes et des ressources pour soutenir Assad et sa guerre civile meurtrière. Téhéran a mené également une campagne génocidaire contre la population sunnite de l’Irak voisin par son soutien direct aux violentes forces de mobilisation chiite. Ils ont ouvertement financé et alimenté les rebelles Houtites au Yémen et continuent à apporter un financement non négligeable aux terroristes du Hezbollah au Liban. »
Le soulèvement iranien, qui a commencé en décembre et s’est rapidement propagé dans tout le pays, se poursuit. Ce qui a commencé comme une protestation contre la flambée des prix des produits de base et le non-paiement des salaires est rapidement devenu un soulèvement contre le régime.
Après tout, le régime est responsable de la crise économique qui frappe l’Iran. Des décennies de mauvaise gestion et de corruption ont conduit les dirigeants du régime à en récolter les fruits. Ayant investi les richesses du pays dans leurs guerres étrangères et leurs complots terroristes, il n’y a pas d’argent pour créer des emplois, financer les soins de santé ou nourrir la population.
En réponse aux protestations, les dirigeants du régime ont intensifié la répression contre leur peuple, arrêtant des milliers de manifestants, torturant certains à mort et exécutant des prisonniers en public.
Les sanctions contre de Téhéran contribueront dans une certaine mesure à limiter la quantité d’argent que le régime peut allouer au terrorisme et à la répression intérieure. Et elles produisent déjà leurs effets. Les sanctions sur le pétrole iranien n’ont pas encore été mises en place que les exportations de pétrole ont chuté d’un tiers depuis que le Secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a exhorté les autres pays à réduire leurs achats à zéro.
M. Stevenson, ancien membre du Parlement européen et président de l’intergroupe des Amis d’un Iran Libre du PE, a écrit : « Le caractère coordonné des manifestations a été imputé par le régime à la principale opposition organisée, l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI ou MEK), qui a créé des « unités de résistance » à travers le pays. L’OMPI, en tant que membre de la coalition politique – le Conseil national de la Résistance iranienne – est l’alternative démocratique à cet Etat théocratique et offre un avenir de liberté, de justice, de démocratie, de droits humains, de droits des femmes, d’abolition de la peine de mort, de fin du terrorisme et de l’agression internationale et la menace nucléaire. C’est une vision qui contraste tellement avec l’oppression actuels que les jeunes Iraniens sont prêts à risquer leurs vies pour y parvenir. »
La communauté internationale devrait combiner ces sanctions avec un soutien à la Résistance iranienne pour réaliser le changement de régime par le peuple iranien de l’intérieur du pays et l’avènement de la liberté et la démocratie.