Iran Focus : La politique anti-salariale et répressive du régime iranien touche de plus en plus la classe ouvrière en Iran. Le bilan économique se résume à un grand gâchis. Le secteur pétrolier a généré à lui seul 300 milliards de dollars durant le premier mandat dAhmadinejad), pourtant la population sappauvrie.
La vague croissante de licenciement dans le secteur industriel en Iran a pris une ampleur particulière en cette nouvelle année (commencée le 21 mars), et chaque jour voit son lot de tavailleurs grossir le flot de millions de chômeurs.
A Téhéran, lusine dhuile Pars située au Terminal-sud, a licencié la plupart de ses salariés et se trouve au bord de la faillite. Ceux qui ne lont pas encore été sont sur le point de lêtre. Les équipements, le terrain et les installations de lusine sont pillés par les dirigeants nommés par le régime.
A Ardebil, la filature Sabalan située dans la zone industrielle n°2 et comptant 1500 employés, a fini par fermer totalement au fil des semaines et à mettre tous ses ssalariés à la porte. Les protestations de la moitié dentre eux, licenciés en 2009, nont pas abouti. Pour créer un climat de peur, les services de renseignement du régime ont arrêté quelques protestataires. Cela fait de 6 à 15 mois que ces salariés nont pas touché de salaires.
Lentreprise de chocolat Keyvan a licencié 50 personnes avec dix années dancienneté, la société Minou, a licencié 50 personnes avec cinq années dancienneté, lentreprise de technique et ingéniérie Omran Nirou a congédié 150 personnes avec 10 et 15 ans dancienneté et lentreprise Hadi-Rang a mis à la porte 40 personnes. Elles sont toutes situées sur la route spéciale de Karadj, en banlieue téhéranaise.
A Zarghan, dans le sud du pays, lentreprise de pâtes alimentaires Pars a licencié 80 personnes. Les employés des services municipaux de Bam ont aussi été mis au chômage.
En raison des lois anti-salariales des mollahs, les travailleurs en Iran ne bénéficient daucune sécurité de lemploi ni daucun soutien dans ce domaine. Tous les problèmes sont dûs à la destruction du parc industriel et à la faillite économique des mollahs. Cela touche de plein fouet les 8 millions de travailleurs en CDI, les millions dautres en CDD et des dizaines de millions de familles deshéritées.
La Résistance iranienne, à la veille du 1er Mai, appelle le Secrétaire général de lONU, lOrganisation internationale du travail et lensemble des syndicats de travailleurs et des organisation de défense des droits de lhomme dans le monde à condamner la politique anti-salariale et répressive du régime des mollahs et à défendre les droits des travailleurs iraniens.