AFP : La compagnie pétrolière norvégienne Statoil a confirmé vendredi avoir renoncé, dès 2008, à tout nouvel investissement en Iran, où sa présence est limitée à un « soutien technique restreint et temporaire », selon un porte-parole.
Jeudi, le département d’Etat américain avait annoncé que quatre grands groupes pétroliers mondiaux s’étaient engagés à se retirer d’Iran, se pliant au renforcement des sanctions américaines contre ce pays soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de la bombe atomique.
Outre Statoil, les groupes en question sont le français Total, l’anglo-néerlandais Shell et l’italien ENI.
« Nous avons dès 2008 annoncé que nous ne ferions pas de nouveaux investissements en Iran. Notre position reste inchangée », a déclaré à l’AFP Baard Glad Pedersen, porte-parole de la compagnie norvégienne.
« Notre présence en Iran se limite aujourd’hui à un soutien technique restreint et temporaire (…) Nous interprétons l’annonce américaine d’hier (jeudi) comme l’acceptation par les Etats-Unis de notre pratique », a-t-il ajouté.
Impliqué en tant que prestataire de services dans le développement du champ gazier South Pars, Statoil avait renoncé en 2008 à prendre un rôle dans le développement du champ pétrolifère Azar comme il l’avait envisagé jusqu’alors.
Statoil est détenu à 67% par le gouvernement norvégien.