Iran Focus : La grève des bijoutiers en Iran est entrée dans son deuxième mois consécutif, jeudi environ 60 pour cent des bijoutiers du grand Bazar à Téhéran avaient fermé leurs boutiques de 09h00 à15h00, déterminés à poursuivre leur grève tant qu’ils n’auront pas obtenu leurs revendications.
Ils exigent que le gouvernement annule la nouvelle loi sur 3 % de TVA.
Le chef du judiciaire avait averti au début du mois que le régime entend poursuivre toute personne qui «perturbe l’ordre public » par la fermeture du bazar. Depuis, les agents du renseignement (Vevak) ont arrêté le directeur de l’Union des Bijouterie et un certain nombre de détaillants.
Le chef de la police, le général Esmaïl Ahmadi Moghadam avait pour sa part menacé au début du mois que la police iranienne agira contre ceux qui voudront utiliser les sanctions économiques imposées à l’Iran pour « créer des troubles et des grèves ». « Les forces de l’ordre agiront contre ceux qui voudront s’appuyer sur les les sanctions économiques et agir en supplétifs des ennemis, en créant des troubles économiques et des grèves », avait-il déclaré. « Avec les menaces économiques, ils veulent provoquer des troubles, des révoltes et pousser les gens à la désobéissance civile », avait-il ajouté.
La grève a commencé le mois dernier dans le grand Bazar de Téhéran et s’est propagé à d’autres villes.