TOKYO, 9 décembre 2011 (AFP) – Le Japon a décidé vendredi de renforcer ses sanctions à l’encontre de l’Iran, suivant l’exemple de pays occidentaux ayant pris des mesures similaires contre le programme nucléaire controversé de Téhéran.
Le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti), Yukio Edano, a annoncé que le gouvernement nippon allait augmenter le nombre de personnes et organisations dont Tokyo gèle les avoirs au Japon.
Dans le détail, le gouvernement nippon a décidé d’ajouter 106 organisations, un individu et trois banques iraniennes à sa liste d’entités iraniennes visées.
Au total, les sanctions japonaises touchent désormais 267 organisations, 66 individus et 20 banques, d’après un décompte de l’agence de presse Jiji.
Aucune mesure n’a été prise en revanche à l’encontre des exportations de pétrole de l’Iran, le quatrième fournisseur d’or noir de l’archipel.
M. Edano a souligné que le Japon devait être « prudent » dans ce domaine.
Outre les sanctions économiques décidées depuis l’an passé, Tokyo a déjà stoppé tout investissement dans des projets pétroliers ou gaziers en Iran.
En adoptant ces nouvelles mesures vendredi, le Japon est venu s’ajouter à la liste des pays ayant renforcé leurs sanctions contre l’Iran après l’adoption, à la mi-novembre, d’une résolution contre Téhéran par le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Parmi ces Etats figurent les pays de l’Union européenne ainsi que les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et l’Australie.
L’Iran affirme que son programme nucléaire est pacifique mais les pays occidentaux pensent que la République islamique cherche à se doter de l’arme atomique.