
Ghassem Souleimani, chef de la Force Qods des pasdaran iraniens, a été blessé dans des combats contre les forces de l’opposition dans le nord de la Syrie, a indiqué mercredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, a confirmé à l’AFP qu’il avait été « légèrement blessé il y a trois jours dans la localité d’al-Eiss dans le sud de la province d’Alep ».
Des informations circulent depuis plusieurs jours sur certains médias et réseaux sociaux, selon lesquels le chef des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, aurait été blessé, voire tué. Selon Abdel Rahmane, Souleimani a été blessé alors qu’il « dirigeait les opérations militaires dans le périmètre d’al-Iss contrôlé par les forces pro-régime ». « De nombreux combattants iraniens se trouvent dans la région », a-t-il précisé.
Selon lui, les groupes rebelles mènent depuis trois jours une contre-offensive pour expulser les forces pro-régime de plusieurs localités dans le sud de la province d’Alep.
Depuis octobre, les médias à Téhéran annoncent la mort de dizaines de pasdaran en Syrie. Le général de brigade Hossein Hamedani, le plus haut commandant responsable des forces iraniennes en Syrie, a été tué le 8 octobre dans la banlieue d’Alep. Hamedani était l’adjoint du Général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods des pasdaran.
L’ancien chef pasdaran, Mohsen Rezaie, a évoqué l’importance stratégique du dictateur syrien pour la survie du régime des mollahs : « La raison pour laquelle Hamedani a été tué en Syrie est claire, c’est pour que l’insécurité n’atteigne pas Téhéran. Les gens ne devraient pas demander pourquoi il a été tué en Syrie. Hamedani y était pour assurer la sécurité [de l’Iran]… Hamedani a participé à 80 opérations en Syrie. Il a inauguré la caserne Hazrat Zeinab à Damas et a formé 40 à 50 000 syriens ». (Médias officiels, 11 octobre).
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