Le ministre des Affaires étrangères du régime iranien, Javad Zarif, a fait éloge de Mustafa Badreddine, un des chefs de la branche militaire du Hezbollah libanais, tué la semaine dernière à Damas. Badreddine est mort dans une « énorme explosion » survenue près de la capitale syrienne.
Dans une interview avec l’agence de presse officielle IRNA, Zarif a décrit Badreddine comme « un héros, tombé martyre en défendant les valeurs justes de l’Islam et du peuple combattant du Liban. »
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a précisé que Mustafa Badreddine était un membre chevronné de la branche militaire du Hezbollah libanais. Il avait rejoint ce groupe en même temps que son beau-frère Imad Mogniyah. Tué en 2008, Mogniyah était considéré comme le cerveau de l’attentat meurtrier commis en 1983 contre la caserne des Marines américains à Beyrouth où 241 personnes ont été tuées. Badreddine avait été impliqué dans de nombreux attentats terroristes. En 2005, il avait été inculpé pour son implication dans le meurtre de Rafik Hariri, l’ancien Premier ministre du Liban.
Firouz Mahvi, membre de la Commission des Affaires étrangères du CNRI, a déclaré samedi : « En faisant l’éloge d’une figure du terrorisme international, le ministre des Affaires étrangères du régime des mollahs, Djavad Zarif, révèle sa vraie nature. Le régime iranien a toujours utilisé le terrorisme d’Etat comme un moyen pour parvenir à ses fins. En 2014, Zarif avait déjà déposé des fleurs sur la tombe d’Imad Moghnieh, ancien chef de la branche militaire du Hezbollah et responsable d’un grand nombre d’attentats terroristes meurtriers. »
Javad Zarif était le négociateur en chef du régime iranien et dans le cadre de négociations sur le nucléaire, il a rencontré à plusieurs reprises le secrétaire d’Etat américain John Kerry.