
NATIONS UNIES, 23 septembre (Reuters) – Le président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi a affirmé vendredi devant les Nations unies qu’il arracherait son pays des « griffes de l’Iran » et a accusé la république islamique de s’opposer à la recherche d’une solution pacifique à la crise.
Le Yémen, où les rebelles chiites Houthis tiennent la capitale, Sanaa, depuis septembre 2014, est le théâtre d’un affrontement à distance entre l’Iran, puissance régionale chiite, et l’Arabie saoudite, qui a pris la tête d’une coalition sunnite soutenant le président Hadi depuis mars 2015.
« Nous arracherons le Yémen des griffes de l’Iran, nous hisserons le drapeau yéménite au-dessus de chaque mètre de notre précieux territoire yéménite et nous poserons les fondations d’un Etat fédéral juste », a dit le président Hadi à la tribune de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
Il a dénoncé avec force « l’extrémisme et le terrorisme religieux parrainés par l’Iran dans la région » qui, a-t-il ajouté, s’opposent à ces objectifs.
Des pourparlers de paix engagés sous l’égide des Nations unies pour tenter de trouver une solution à un conflit qui a fait plus de 10.000 morts ont échoué le mois dernier.