Le soutien du régime iranien aux milices terroristes houthites a aidé le groupe à cibler des bateaux appartenant à la coalition en lutte pour restaurer le gouvernement yéménite reconnu par la communauté international.
Le général Robert Ashley, directeur de l’agence des renseignements de la défense, a déclaré à la commission sénatoriale des services armés que « le soutien financier » du régime iranien avait aidé les houthites à « améliorer leurs capacités militaires et de missiles, démontrés par des lancements de missiles contre l’Arabie Saoudite et des bateaux de la coalition qu’elle mène dans la mer rouge. »
Ashley a rapporté que « les missiles antinavires, les bateaux chargés d’explosifs et les mines » utilisées par les Houthites posaient une « menace aux lignes vitales de passage des navires dans la mer rouge. »
Il a également affirmé que l’objectif régional du régime iranien n’avait pas changé : « L’Iran est prêt à exercer son pouvoir dans un environnement post-conflictuel [en Syrie]. Nous nous attendons à ce que l’Iran fasse des efforts pour sécuriser et augmenter son influence à long terme et qu’il cherche de nouvelles opportunités pour défier ses adversaires régionaux. »
Ces adversaires régionaux qui sont soutenus et loyaux envers l’Iran, dont de nombreuses milices chiites extrémistes, dont les Hachd al-Chaabi en Irak. Ces groupes veulent se débarrasser des États-Unis au Moyen-Orient et empêcher les Kurdes d’obtenir leur indépendance afin de consolider le contrôle du régime iranien au Moyen-Orient.
Une partie de ce contrôle dans la région peut être vue dans la présence de Téhéran en Syrie, où le régime iranien soutient le régime Assad et construit « un pont de Téhéran qui passe par l’Irak et la Syrie et qui va jusqu’au Liban » pour faciliter le transport d’armes, de liquidités et de troupes iraniennes au Moyen-Orient.
Il peut également être vu dans la poursuite par Téhéran de son programme de missiles de longue portée, comme celui acheté à la Russie l’an dernier.
Ashley a confirmé qu’à la suite de la signature de l’accord sur le nucléaire, aussi connu comme le plan global d’action conjointe, Téhéran a augmenté le financement de ses forces de sécurité.
Il a également affirmé qu’à la suite des manifestations récentes en Iran, qui ont commencé à cause de difficultés économiques, Téhéran augmentera ses dépenses afin de contrôler sa population. Le régime iranien n’a pas l’intention de respecter le souhait de sa population et la solution à la crise internationale du régime iranien est la même que pour celle de l’ingérence de l’Iran au Moyen-Orient : un changement de régime mené par les Iraniens.