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Libération du chef du réseau du terrorisme iranien en Europe, la Résistance iranienne condamne la honteuse rançon au terrorisme d’Etat

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Le 25mai, le diplomate-terroriste iranien incarcéré en Belgique, Assadollah Assadi, condamné à 20 ans par la justice belge pour une tentative d’attentat du rassemblement de l’opposition iranienne en 2018 à Paris, a été relâché par la Belgique. Assadi a été échangé contre l’otage belge Olivier Vandecasteel. Le Belge arrêté depuis le 24 février 2022 avait été condamné à 40 ans de prison par les autorités iranienne.

Assadi projetait avec trois complices de faire exploser une bombe dans le grand rassemblement du Conseil national de la Résistance à Paris en présence de dizaines de milliers de personnes et de plusieurs centaines de personnalités politiques du monde entier rassemblés en 2018.

L’arrestation d’Assadi et son procès à eux seuls ont marqué une procédure juridique historique en Europe plaçant sous projecteur des décennies de terrorisme d’Etat du régime iranien. Sa condamnation fut procès un tournant dans les relations entre l’Iran et l’Europe.

Depuis les années 1980 en Europe, le régime a utilisé ses missions diplomatiques et ses soi-disant diplomates pour assassiner des figures de l’opposition. L’assassinat du professeur Kazem Radjavi, représentant de la Résistance iranienne en Suisse, est un des nombreux assassinats perpétrés par les terroristes du régime qui avaient voyagé en Europe en utilisant des passeports diplomatiques.

Libération du chef du réseau du terrorisme iranien en Europe, la Résistance iranienne condamne la honteuse rançon au terrorisme d’EtatCependant, le cas d’Assadi se démarque. Avant son arrestation, Assadi était le troisième secrétaire de l’ambassade du régime à Vienne. Une « mine de preuves », comme l’appellent les médias, a été trouvée dans la voiture d’Assadi au moment de son arrestation en Allemagne, le 1er juillet 2018. Parmi les preuves, on retrouve deux carnets verts et noirs. Le carnet noir contenait des informations sur le complot d’attentat à la bombe. Le carnet vert contenait des informations sur les voyages d’Assadi dans onze pays européens, dont l’Allemagne et la France, et sur ses rencontres avec plusieurs Iraniens auxquels il a versé d’importantes sommes d’argent.

Les informations indiquent qu’il était le chef de facto du grand réseau de terrorisme et d’espionnage de Téhéran en Europe.

La justice a estimé que puisqu’Assadi travaillait avec le ministère iranien du Renseignement et de la sécurité (VEVAK), on ne peut dire qu’il s’agissait d’une opération de voyous menée par un individu isolé, et que le régime des mollahs tout entier était bien derrière cela.

Assadi a été pris en flagrant délit quelques jours après avoir remis 500 grammes d’explosifs TATP et un détonateur à un couple de terroristes au Luxembourg. Assadi a chargé Amir Saadouni et sa femme Nasimeh Naami de poser la bombe le plus près possible de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne pendant le rassemblement.

Alors qu’Assadi travaillait à la tête du réseau de renseignement de Téhéran en Europe, son statut de « diplomate » et le rôle du ministère des Affaires étrangères du régime lui ont facilité l’exécution du complot terroristes. Le ministère iranien des Affaires étrangères, ont volontairement et sciemment fourni une couverture diplomatique à Assadi, afin qu’il puisse accomplir sa mission.

Dans un communiqué, le CNRI réagit à la libération d’Assadollah Assadi, qualifié de « diplomate-terroriste» en échange d’Olivier Vandecasteele, un travailleur humanitaire belge pris en otage.

Le CNRI affirme que «  La libération du diplomate-terroriste auteur de l’attentat à la bombe 15 ans avant la fin de sa peine encourage le terrorisme et trahit les droits de l’homme en violant l’arrêt de la Cour constitutionnelle« . « La Résistance iranienne condamne fermement la libération du diplomate terroriste Assadollah Assadi et son retour en Iran sous la dictature religieuse au pouvoir. »

Le CNRI rappelle que « la Cour constitutionnelle avait clairement indiqué dans son arrêt que le gouvernement belge devait informer les victimes (potentiel de l’attentat manqué) » avant de transférer Assadi, afin « qu’elles aient la possibilité de porter l’affaire devant les tribunaux une nouvelle fois ».

« La libération du terroriste qui a organisé et commandé ce qui aurait pu être le plus grand acte criminel en Europe après la Seconde Guerre mondiale est une honteuse rançon pour le terrorisme et la prise d’otages ». Ce viol de l’arrêt de la Cour, encouragera le fascisme religieux au pouvoir en Iran à poursuivre ses crimes en Iran par la répression et le terrorisme régional et international. »

Le Conseil national de la Resistance Iranienne souligne également que « Du 1er au 25 mai, 127 personnes ont été exécutées en Iran ».

La résistance iranienne promet qu’il continuera à « demander justice en Belgique et dans l’arène internationale autant que possible. »

Dessin de Pirouz

 

 

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