L’éclatement récent d’un conflit au Moyen-Orient a mis en évidence le rôle essentiel joué par l’Iran dans l’instabilité de la région. Bien que l’Iran prétende ne pas être impliqué, le soutien qu’il apporte à des forces inféodées a contribué à alimenter la crise actuelle. Les événements qui se sont déroulés après le 7 octobre ont donné lieu à d’intenses discussions, dont la plupart ont porté sur le rôle de l’Iran dans la crise. Dans un premier temps, les responsables du régime iranien ont défendu avec véhémence l’attaque, la saluant comme une victoire importante. Par la suite, ils ont tenté de se distancier de l’événement, rejetant toute responsabilité.
Par conséquent, la plupart des analystes s’accordent à dire qu’il est essentiel de s’attaquer à la cause première de la crise : L’Iran. Toutefois, les avis divergent sur la manière d’aborder le problème.
La crise qui sévit au Moyen-Orient est largement imputable à la politique d’apaisement de l’Occident à l’égard de l’Iran. En ignorant les actions destructrices du régime des mollahs, l’Occident a involontairement permis à ce dernier de répandre la terreur dans la région. Dans un nouveau rapport, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) souligne que « le régime iranien a joué un rôle déterminant dans le financement, l’armement et l’entraînement de forces supplétives dans divers pays, ce qui a entraîné la prolifération de la violence ».
Les partisans de la politique de complaisance à l’égard de Téhéran préviennent que toute position ferme à l’égard des actions provocatrices de Téhéran peut conduire à une guerre totale avec le régime.
Mais contrairement à ce qu’affirment le régime iranien et ses groupes de pression, une guerre directe avec les États-Unis et l’Occident constituerait une menace existentielle pour le régime.
Au lieu de cela, le régime emploie une stratégie calculée consistant à exporter des crises internes et à s’engager dans des actions bellicistes à l’étranger pour sauvegarder sa mainmise sur le pouvoir. Le CNRI souligne que « les interventions de Téhéran dans d’autres pays par l’intermédiaire de forces inféodées visent uniquement à maintenir son emprise sur le pouvoir, à dissimuler les crises internes et à empêcher les soulèvements qui pourraient menacer son autorité ».
La politique de complaisance n’a pas seulement échoué à empêcher la guerre, elle a aussi permis au régime des mollahs d’alimenter les conflits dans la région. Les forces supplétives soutenues par l’Iran, notamment en Irak, en Syrie, au Yémen et au Liban, ont déclenché des guerres sectaires et causé d’immenses pertes humaines. Les conséquences de cette politique malavisée sont évidentes aujourd’hui, alors que le Moyen-Orient est plongé dans un nouveau conflit important. Le CNRI souligne que « fermer les yeux sur ces interventions et complaire avec le régime ne fait qu’alimenter ses objectifs stratégiques ».
Le contrôle répressif exercé par le régime des mollahs est au cœur de la crise actuelle. La survie du régime dépend de sa capacité à détourner l’attention du mécontentement intérieur et à éviter une confrontation directe avec des adversaires puissants. Au lieu de cela, il intervient stratégiquement dans la région par l’intermédiaire de mandataires afin de maintenir son contrôle et de perpétuer son règne.
Un changement véritable est essentiel pour apporter une solution durable à la crise au Moyen-Orient. Un changement de régime en Iran est impératif, car l’existence du régime actuel repose sur sa capacité à exporter les crises et à manipuler les conflits. En adoptant une politique de complaisance à l’égard du régime iranien, la communauté internationale soutient involontairement ses actions déstabilisatrices et perpétue le cycle de la violence. Le CNRI prévient : « Le réseau complexe de création de crises et d’actions bellicistes dans la région est intrinsèquement lié aux instincts de survie des mollahs ». Pour promouvoir la stabilité et la responsabilité dans la région, il est essentiel de reconnaître les causes profondes de la crise et de s’y attaquer.