Un haut commandant du Hezbollah soutenu par l’Iran a été tué lors d’une frappe israélienne dans le sud du Liban.
Citant trois sources sécuritaires, Reuters a annoncé le 8 janvier que le commandant du Hezbollah tué était Wissam al-Tawil, l’adjoint d’une des unités des forces de Radwan.
Selon ces sources sécuritaires, Tawil et un autre membre du Hezbollah ont été tués le 8 janvier après que leur véhicule a été pris pour cible dans le village de Majdal Selm au Liban.
Selon Reuters, l’une de ces sources de sécurité a qualifié l’attaque de « très douloureuse » et une autre source a prédit que « tout allait désormais prendre feu ».
Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, avait averti Israël dans deux discours télévisés la semaine dernière de ne pas « lancer une guerre à grande échelle contre le Liban ».
Depuis le début des affrontements frontaliers après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, plus de 130 combattants du Hezbollah ont été tués dans le sud du Liban et 19 autres en Syrie.
Depuis le 8 octobre 2023, le Hezbollah lance des attaques contre des bases et positions militaires israéliennes proches de la frontière nord du Liban, tandis qu’Israël cible en réponse les positions de ce groupe paramilitaire soutenu par l’Iran.
Les tensions entre le Hezbollah et Israël se sont intensifiées après l’assassinat de Saleh al-Arouri, le chef adjoint du Hamas, lors d’une attaque israélienne à Beyrouth. Le 6 janvier, le Hezbollah a annoncé le tir de 62 missiles vers la base de surveillance aérienne israélienne du Mont Meron comme « première réponse » à l’assassinat d’al-Arouri.
Dimanche 7 janvier, l’armée israélienne a mis en garde contre la survenue d’une autre « guerre » avec le Hezbollah, affirmant que le Hezbollah avait pris pour cible une base de contrôle aérien dans le nord d’Israël.
Les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon, Israël et plusieurs autres pays ont désigné le Hamas comme organisation terroriste.
Les milices soutenues par l’Iran attisent les tensions au Moyen-Orient depuis le début de la guerre à Gaza. Au cours des derniers mois, les forces mandatées par l’Iran ont attaqué des centaines de cibles dans la région. Outre le Hezbollah, les Hachd al-Shabi en Irak et les Houthis au Yémen ont joué un rôle clé dans la mise en péril de la sécurité dans la région. Les Houthis en particulier ont attaqué des navires dans la mer Rouge, menaçant le commerce mondial.