Londres, 17 février Un groupe parlementaire européen a accusé le ministère des Renseignements et de la Sécurité iranien (VEVAK) dêtre actif en Europe, quelques heures après que le Parlement européen ait adopté une résolution condamnant le programme darmes nucléaires suspecté de Téhéran défiant la communauté internationale.
Les Amis dun Iran Libre ont déclaré que Téhéran avait « fortement intensifié les opérations de sa machine de terreur-propagande, tout en promouvant le djihadisme sous couvert dun supposé anti-terrorisme ».
Le groupe a également averti que le VEVAK avait « énergiquement renforcé sa campagne contre les dissidents, se décrivant comme des combattants du terrorisme, avec pour objectif final de présenter la résistance iranienne, ou les hommes politiques occidentaux qui la soutiennent, comme des terroristes à leur place ».
Le groupe a déclaré que dans le cadre de la campagne de propagande de Téhéran, le ministère des Renseignements achetait des espaces publicitaires dans des journaux comme EU-Reporter, utilisant des noms de couverture tels que « EU Citizen » (alias « Eurocitizen »), « halteterreur » (alias « stopterreur »), Centre d’Informations et d’Études Géopolitiques (C.I.E.G.), « Interlink » ou « aawa ».
« Le VEVAK développe une campagne très agressive que les experts en terrorisme comparent à la dernière campagne de propagande que le régime a développée avant le lancement dattentats terroristes au début des années 1990 », selon une déclaration du groupe mercredi.
Il a ajouté que Téhéran lançait des réseaux satellites diffusant son message à travers lEurope, lAmérique de Nord et lAfrique du Nord programmés aussi bien en persan quen arabe. De telles émissions sont destinées à « éveiller les Musulmans » vis-à-vis de lattitude de lOccident.