La banque a appliqué unilatéralement les sanctions contre lIran établies par l’administration Bush en vertu de la lois US Patriot Act contre les entreprises opèrant de manière tout à fait légale en Grande-Bretagne. Les personnes affectées par la fermeture de comptes ne sont pas des directeurs dentreprises mais des employés ordinaires, y compris les cols blancs, des informaticiens et des guichetiers.
Barclays refuse de discuter de la décision ou de dire combien de personnes ont été touchées par cette mesure. Mais le Times a obtenu une lettre écrite par Deborah Cooper, une avocate de premier plan de Barclays, qui déclare que la banque doit tenir compte de « l’environnement réglementaire mondial » et considère « le plein respect des régimes de sanctions comme étant d’une extrême importance ».
La lettre de Mme Cooper a été adressée aux avocats représentant les employés des banques iraniennes Saderat et Melli dont les comptes ont été fermés et les fonds rendus aux titulaires des comptes.
Les deux banques sont basées à la City, totalement autorisées à opérer en Grande-Bretagne et réglementées par la Financial Services Authority.
Toutefois, Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du gouvernement des États-Unis les a placées toutes les deux sur la liste des ressortissants spécialement désignés (SDNs) ( )