Iran Focus : Suite à la divulgation du rôle du régime iranien dans les crimes contre l’humanité en Syrie, et par crainte d’une réaction ferme de la part de la communauté internationale contre les crimes terribles du dictateur syrien, Ali Rarijani, président du Parlement des mollahs, s’est lancé dans une fuite en avant avec des menaces creuses en affirmant :
« Ces derniers jours on a pu constater un nouveau cran dans la sauvagerie à l’encontre de la Syrie dans les propos des autorités américaines et dans leurs actions et celui d’autres pays occidentaux. (…) La Syrie n’a absolument pas les caractéristiques de la Libye, la Ben-Ghazisation de la Syrie se terminera en Palestine et les cendres du feu qu’on attise recouvriront forcément le régime sioniste. » (Agence de presse FARS, affilié aux pasdaran, 30 mai 2012)
Trois jours plus tôt, l’agence gouvernementale ISNA avait rapporté les aveux sans précédent du général Ismaïl Gha’ani, l’adjoint de Ghassem Soleimani, commandant de la Force Qods des pasdaran: « Si la République islamique n’était pas présent en Syrie, le massacre de la population aurait été plusieurs fois supérieur. Avant que nous ne soyons en Syrie, le massacre de la population par l’opposition était considérable. Mais depuis la présence de la République islamique, tant d’une manière physique que non physique, beaucoup de grands massacres ont pu être évités en Syrie »
Le général Gha’ani, un vétéran de la force Qods et à la tête des opérations terroristes et les ingérences des pasdaran dans les autres pays, a ajouté : « En dépit de tous les défauts du gouvernement syrien … il ne faut pas oublier que la Syrie est une géographie de la résistance… Le réveil islamique ne concerne pas seulement la Force Qods, cette force n’a pu agir que de concert avec les autres forces, et cela continuera. »
Les autorités iraniennes ont immédiatement retiré cette dépêche des sites du régime.