Iran Focus, Londres, 28 septembre Lancien Premier ministre irakien Ayad Allawi a mis en garde contre lingérence continue dans les affaires irakiennes du voisin iranien, précisant que cela porterait « préjudice » à Téhéran et à la région, écrivait un journal irakien.
Par ailleurs, un porte-parole du gouvernement irakien a demandé aux gouverneurs provinciaux de ne pas signer daccords bilatéraux avec les Etats voisins sans laval de Bagdad.
Allawi a dit que la nouvelle constitution irakienne ne le satisfaisait pas et que le futur parlement reflétant les demandes du peuple irakien, voudra changer certains articles, pouvait-on lire dans le quotidien Al-Machreq lundi.
Allawi a soutenu une déclaration récente de la diplomatie saoudienne, dont le chef, le prince Saoud Al-Faisal, avait vivement critiqué lingérence iranienne en Irak. « Cette interférence [par lIran »> sera au détriment de lIran et de toute la région ». Lancien Premier ministre a estimé que les propos de Al Faisal reflétaient la réalité quotidienne irakienne.
Le gouvernement jordanien a également soutenu cette prise de position de Ryadh.
Selon Allawi, plusieurs ministres lui ont fait savoir que lIran déploierait tous ses efforts pour sopposer à son retour au pouvoir, une chose que Téhéran, dit-il, considère comme « une ligne rouge à ne pas franchir ».
Par ailleurs, la télévision Al-Hurra a cité le porte-parole du gouvernement irakien Laith Kubba disant que les gouverneurs irakiens avaient reçu pour instruction de ne pas signer de contrats ou daccords bilatéraux avec des gouvernements étrangers sans laval du gouvernement central.
Kubba a ajouté que les autorités de la ville de Bassora dans le sud ont déjà signé des contrats avec lIran sans en avoir avisé Bagdad, et que la démission du gouverneur de Nadjaf avait été demandée après la signature de ce genre de contrats avec des gouvernements étrangers.