Iran Focus, Londres, 25 février Le site arabe Elaph basé à Londres a publié une dépêche suggérant que le ministère iranien des renseignements pourrait être linstigateur de lattentat de mercredi contre le mausolée sacré chiite de la ville de Samara, qui a détruit le dôme en or de la mosquée d Askariyain, où sont enterrés deux Imams chiites sacrés.
Vendredi, plusieurs groupes sunnites en Irak ont accusé lIran dêtre impliqué dans les attaques de plus de 150 mosquées sunnites à travers lIrak afin de commencer une guerre civile dans le pays.
Le vice-gouverneur de la province de Saladin, où se situe Samara, a annoncé que les assaillants portaient des uniformes du ministère irakien de lIntérieur. Le ministre de lIntérieur, un haut responsable du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak, soutenu par lIran, a été démis de ses fonctions après que les forces américaines aient découvert quil dirigeait des salles de tortures secrètes en partenariat avec le ministère iranien des renseignements.
Le parti national irakien, dirigé par lancien premier irakien Ayad Allawi, un chiite laïc, a accusé la coalition pro-chiite lAlliance Unie irakienne et les partisans du religieux chiite Moqtada al-Sadr, de perpétrer des attaques de représailles contre des mosquées sunnites qui ont tué plus de cent personnes.
Le parti islamique irakien avait une position similaire. Le secrétaire général du parti, Tareq al-Hachemi a déclaré à la chaîne de télévision al-Arabia que « la coalition chiite et les partisans de Sadr, ainsi que leurs alliés étrangers sont derrières ces agressions. »
Al-Hachemi a annoncé que la récente montée de violence anti sunnites feraient que les groupes sunnites refuseraient de rencontrer et négocier avec les dirigeants de la coalition chiites sur la composition du futur gouvernement irakien.
Il a critiqué la position de lactuel gouvernement et de lactuel premier ministre Ibrahim al-Jaafari, sur ces incidents quil a jugé « irresponsables » et il les a accusés de « ne pas agir suffisamment pour contrôler la situation. »
Dans un autre entretien sur la chaîne d Al-Jazeera, le chef du parti islamique a dit que quelques 700 fauteurs de troubles de concert avec la police avaient attaqué les bureaux de son parti situé au sud de Bassora. Il a accusé la police davoir laissé la foule brûler leurs bureaux et il a dit quil les tenait pour responsables de lattaque.