Le Monde, 15 février – A l’occasion d’une conférence de presse largement consacrée à la situation en Irak mercredi 14 février à la Maison Blanche, le président américain George W. Bush est revenu sur les accusations formulées ces derniers jours par des militaires américains sur le soutien des dirigeants iraniens aux miliciens irakiens.
Le Monde, 15 février – A l’occasion d’une conférence de presse largement consacrée à la situation en Irak mercredi 14 février à la Maison Blanche, le président américain George W. Bush est revenu sur les accusations formulées ces derniers jours par des militaires américains sur le soutien des dirigeants iraniens aux miliciens irakiens.
« Ce que nous savons, c’est que les forces de Qods [unité d’élite de l’armée iranienne »> ont joué un rôle de premier plan dans la fourniture de ces explosifs mortels aux réseaux à l’intérieur de l’Irak », a affirmé le président américain. « Nous savons aussi que les forces de Qods font partie du gouvernement iranien. C’est une chose connue. Mais ce que nous ne savons pas c’est si les dirigeants à la tête de l’Iran ont donné l’ordre aux forces de Qods de faire ce qu’ils ont fait », a-t-il précisé.
REFUS DE CONTACTS DIRECTS AVEC L’IRAN
Il faisait référence au numéro un iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, au président Mahmoud Ahmadinejad et à la brigade Qods qui jouerait un rôle essentiel dans l’équipement des extrémistes chiites.
Par ailleurs, M. Bush a refusé une nouvelle fois d’avoir des contacts directs avec l’Iran sur les sujets de contentieux le nucléaire iranien et l’Irak entre Washington et Téhéran. « Si je pensais que nous pourrions obtenir un résultat, je m’assoirais [pour discuter »>. Mais je ne pense pas que nous pouvons obtenir un résultat maintenant », a-t-il indiqué. »Aussi, nous voulons travailler avec d’autres pays. Je pense que nous avons plus de chances d’atteindre nos objectifs quand d’autres [pays »> sont aussi impliqués », a-t-il ajouté.