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L’Irak ne veut pas être l’otage du conflit USA-Iran, dit Zebari

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Reuters, Bagdad, 9 mars – Par Mariam Karouny – L’Irak va demander à l’Iran et aux Etats-Unis de ne pas utiliser la conférence régionale qui les réunira samedi autour de la même table à Bagdad pour régler leurs comptes, a déclaré vendredi le ministre irakien des Affaires étrangères, Hochiyar Zebari.

La conférence est organisée à l’initiative du Premier ministre irakien, Nouri al Maliki, dans le but d’associer les parties prenantes à un effort commun pour éviter le basculement total du pays dans une guerre civile qui affecterait toute le Moyen-Orient.

Mais cette réunion fournira aussi à l’Iran et aux Etats-Unis une occasion unique pour aborder, en marge des discussions, leurs contentieux, et notamment le dossier du nucléaire iranien.

« Nous ne voulons pas que l’Irak soit un champ de bataille où les autres pays viennent régler leurs comptes et où ils viennent régler leurs comptes avec les Etats-Unis à nos dépens », a déclaré Zebari dans un entretien à Reuters.

Prié de dire s’il comptait évoquer cette question avec l’Iran et les Etats-Unis, Zebari a répondu: « Oui, nous allons le faire. »

La conférence réunira des représentants de la Syrie, de l’Iran, de l’Arabie saoudite, des Etats-Unis, des pays membres du Conseil de sécurité de l’Onu et des Etats de la région.

Zebari a précisé qu’elle serait suivie par des réunions à un plus haut niveau à une date qui n’a pas encore été fixée.

« Nous ne voulons pas susciter (trop) d’attentes, une réunion ne résoudra pas les problèmes de mon pays », a tempéré Zebari. « Mais leur présence, l’organisation de la conférence à Bagdad, est un formidable succès pour le gouvernement et la population. »

« Qu’est-ce-que nous en attendons ? Honnêtement, des actions, pas des mots. Pas simplement des déclarations de solidarité ou de soutien. C’est pourquoi nous avons réfléchi à la façon de les contraindre à s’y tenir », a ajouté le chef de la diplomatie irakienne.

Les Etats-Unis accusent l’Iran et la Syrie d’alimenter l’insurrection en Irak, ce que démentent les intéressés. Mais pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2001, l’administration Bush s’est montrée prête à des contacts avec l’Iran en assurant qu’elle n’excluait pas de discuter avec lui, ainsi qu’avec la Syrie, de la stabilisation de l’Irak.

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