AFP, 25 mai – Le religieux radical chiite Moqtada Sadr a mis fin à l’exil en Iran qu’il s’était imposé depuis plusieurs mois et est de retour en Irak, selon un article paru vendredi dans le New York Times.
« Sadr s’est réintroduit en Irak il y a un peu moins d’une semaine et se trouvait récemment à Koufa, son domicile près de Najaf, au sud de l’Irak », écrit le quotidien citant des responsables américains proches des services de renseignement.
Le jeune chef religieux, l’un des plus influents de l’après-Saddam Hussein, qui devrait selon des rumeurs prêcher lors de la grande prière de vendredi n’a pas était vu en public et n’a pas délivré de message confirmant ou déniant son retour, poursuit le New York Times.
Les autorités américaines avaient affirmé en février que Moqtada Sadr avait quitté l’Irak le mois précédent, ce que ses partisans avaient nié affirmant qu’il était toujours à Najaf.
Sous-estimé au départ par les Américains et les responsables irakiens, le fils du très respecté Grand ayatollah Mohammed Sadeq al-Sadr a montré qu’il pouvait tirer les ficelles de la politique irakienne même dans la clandestinité Il a ordonné en avril à six ministres de son bloc de quitter la coalition gouvernementale du Premier ministre Nouri al-Maliki, pour protester contre la coopération du gouvernement avec l’armée américaine.