Iran Focus, 1er mars – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a démenti des allégations de lIran comme quoi il aurait supervisé le rapatriement dun groupe de 100 Iraniens anciennement associés au mouvement d’opposition des Moudjahidines du peuple d’Iran, en Irak.
Réagissant à une dépêche de lagence de presse officielle prétendant que 100 « membres repentis des [Moudjahidines »> se sont enfuis dun camp en Irak pour sadresser à la Croix-Rouge » et demander à être rapatriés en Iran, le porte-parole du département du Moyen-Orient et Afrique du Nord du CICR à Genève a déclaré que « cette opération ne sest pas déroulée sous les auspices du CICR et ce groupe de 100 personnes na jamais fui du camp Achraf pour être reçu par le CICR ».
Le Conseil national de la Résistance iranienne, un groupement de forces dopposition comprenant les Moudjahidines du peuple, a déclaré dans un communiqué reçu à Londres que « ces allégations naïves comme quoi ces gens auraient quitté la base des Modjahedines pour sadresser au CICR en Irak, relève de la stupidité du ministère des renseignements des mollahs, car depuis l’attentat contre son siège à Bagdad en 2003 le CICR ne dispose plus de bureau public dans ce pays. »
Les Moudjahidines avaient annoncé dans un communiqué il y a deux jours quaucune des personnes retournant en Iran nétait des cadres organisationnels de ce camp en Irak. Ils affirmaient que ces personnes sétaient rendues aux forces américaines hors de la base il y a deux ans, et se trouvaient sous la responsabilité américaine.
« 75% de ces personnes nont jamais été membres de lOMPI, mais étaient des nouvelles recrues qui, à cause du conflit, des bombardements, des restrictions et des conditions difficiles de laprès-guerre, ont souhaité depuis deux ans reprendre leur vie dans le civil », précise le communiqué.
Le groupe ajoute que puisque la responsabilité de ces personnes incombe aux troupes américaines, les Moudjahidines avaient insisté pour quelles soient libérées et puissent se rendre où elles le souhaitent au plus vite.
Le communiqué du CNRI ajoute que la propagande du régime iranien sur le retour danciens activistes en Iran sinscrit dans une campagne de désinformation contre le mouvement dopposition, notant que « accablé de crises internes et externes, la dictature religieuse a besoin dune nouvelle guerre psychologique contre la Résistance ».