Iran Focus : Dans un article publié dimanche dans le Washington Post, le vice-président américain Joe Biden offre une évaluation optimiste de l’Irak après les législatives du mois dernier, en disant que la tentative secrète d’influence du régime iranien a pris une «raclée» et que Bagdad semble se diriger vers une approche globale de « gouvernement de coalition ».
Il a révélé que le régime iranien avait versé jusqu’à 100 millions de dollars pour soutenir ses partis favoris et renverser le bloc Iraqiya. Soutenu par une forte participation sunnite, Iraqiya a remporté le plus grand nombre de sièges.
Quand à lui, l’envoyé américain en Irak, Christopher Hill, commentant les remarques de l’ambassadeur du régime iranien à Bagdad, lui a demandé instamment de ne pas s’immiscer dans la politique de ce pays.
Kazemi Qomi, un commandant de la Force Qods et ambassadeur des mollahs à Bagdad qui a longtemps prôné un gouvernement irakien dominé par des groupes lui étant étroitement affiliés, a déclaré samedi 10 avril que le nouveau gouvernement irakien devait comprendre tous les blocs politiques.
Apprenant ces propos réduisant la liste gagnante Irakya à la portion congrue des voix sunnites dans le nouveau gouvernement, Hill la vivement rejetée, en disant : « je lui suggère de laisser les Irakiens régler cela », a rapporté lagence Associated Press.