Iran Focus, 1 avril La presse arabe a fait état en début de semaine de détails sur le détournement du pétrole dans la ville de Bassora par des agents iraniens. As-Sharq Al-Owsat souligne dans un article daté du 29 mars, le climat de peur que les milices iraniennes ont créé dans cette ville du sud de lIrak et poursuit en écrivant : « Auparavant, sous lancien régime, le pétrole était écoulé par Bassora dans la clandestinité. Mais désormais, cest au grand jour et non dans lobscurité que le pétrole est passé en contrebande. » Le journal note le mécontentement de la population locale face à cette ingérence du régime iranien. « La compagnie pétrolière du sud de lIrak, ajoute le quotidien, avec tout son système et ses équipements est devenu une vache à lait pour certains pays. Les gens ont peur de protester. On voit des délégations de pays voisins, particulièrement dIran, passer des contrats qui semble légaux, amis qui risquent en réalité de tout faire basculer dans le vide. »
Ce journal poursuite en disant que « la contrebande de pétrole depuis Bassora est bien connue et les autorités sont au courant. Mais personne na le courage de sy opposer, car les partis et leurs forces armées qui sont impliqués y font obstacle en exerçant des pressions et du chantage sur les officiers supérieurs de la police et de la douane. Si protestation il y a, les journaux dépendant de ce parti font savoir quil sagit dune personne liée à lancien régime et quil faut léliminer. Ou bien ils disent quelle est corrompue et elle se fait assassiner par des inconnus et laffaire se termine là. Il y a eu ainsi de nombreuses victimes, notamment des membres du conseil régional, des juges, des universitaires, des journalistes, des officiers de police et dautres encore. »