Le Temps: Genève Un gréviste de la faim, proche des opposants iraniens d’Achraf en Irak, a été hospitalisé à Genève. Onze autres personnes poursuivent depuis un mois une grève de la faim sur la place des Nations, devant le siège de l’ONU.
Les grévistes de la faim, abrités sous une tente, affirment qu’ils continueront le mouvement jusqu’à ce qu’ils obtiennent la libération des sept militants détenus par les autorités irakiennes depuis l’attaque du camp d’Achraf, le 1er septembre.
Ce militant a été hospitalisé mardi et reste en observation à l’Hôpital cantonal de Genève, a précisé une porte-parole des Moudjahidine du peuple (OMPI). « Certains sont très faibles, ils boivent seulement de l’eau et du thé », a-t-elle expliqué.
Selon ces opposants iraniens, les sept personnes rescapées de l’attaque contre le camp d’Achraf, au cours de laquelle 52 opposants avaient été tués, sont détenues par les autorités irakiennes. Ils risquent d’être refoulés vers l’Iran.
Solidarité internationale
Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a demandé sans succès aux autorités irakiennes de pouvoir accéder aux détenus, dont six sont des femmes. Le HCR a précisé que ce sont des demandeurs d’asile et qu’ils sont protégés par les Conventions de Genève.
D’autres sympathisants et membres des familles des opposants iraniens font une grève de la faim à Londres, à Berlin ainsi qu’en Australie et au Canada. Quelque 3000 autres membres des Moudjahidine du peuple attendent dans le camp Liberty, près de Bagdad, une réinstallation dans des pays tiers.
Aves ats