Le média « Kolbarnews » (hra-news) a rapporté qu’un total de 85 kolbars (travailleurs transfrontaliers) ont été tués ou blessés au cours des six premiers mois de l’année civile persane (du 21 mars au 21 septembre) à la frontière, dans les zones et routes des provinces de l’Azerbaïdjan occidental, du Kurdistan et de Kermanshah.
Les Kolbars sont des personnes démunies qui transportent des marchandises commerciales sur leur dos depuis les zones frontalières vers le pays pour joindre les deux bouts. Les Kolbars sont souvent soumis à la répression et à la violence de la part des forces militaires.
Selon le rapport, sur ce nombre, 13 kolbars ont été tués et 72 kolbars ont été blessés. Parmi les 85 kolbars tués ou blessés, 77 d’entre eux ont perdu la vie ou ont été blessés par des tirs directs des forces militaires du régime.
Lors du dernier incident, l’agence de presse Harana a rapporté que le 20 septembre, un kolbar avait été blessé à la suite de tirs militaires dans la zone frontalière de Baneh. Le nom du kolbar a été identifié comme étant Farid et il était originaire de Divandarreh.
Selon le rapport, ce kolbar a été pris pour cible par les forces du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et a été transféré dans un centre médical pour y être soigné.
Auparavant, le Centre de statistiques, Centre de publications et de travaux de l’Association iranienne des militants des droits de l’homme avait annoncé qu’en 2022, 21 kolbars avaient perdu la vie et 133 avaient été blessés par les forces frontalières et de sécurité. De plus, au cours de cette période, 28 kolbars ont été impliqués dans des accidents dus aux conditions climatiques et géographiques telles que le gel et les chutes de hauteur. Sur ce nombre, 26 kolbars ont été blessés et deux ont perdu la vie.
Les faits montrent que les habitants des zones frontalières effectuent des transferts manuels de marchandises à travers la frontière en raison du manque d’opportunités d’emploi et de mauvaises conditions de vie.