Iran Focus, Téhéran, 24 novembre Mercredi, lUnion Européenne a condamné la violation de la liberté dexpression en Iran et appelé Téhéran à respecter ses obligations internationales et engagements vis-à-vis des droits humains.
Lambassade de Grande-Bretagne à Téhéran, qui préside lUnion Européenne (UE), a déclaré que la République islamique avait violé « les droits à la liberté de parole et la liberté dassociation ».
« Larticle 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques prévoit le droit davoir des opinions et le droit à la liberté de parole. Des affaires récentes ont remis en doute lengagement des autorités iraniennes face à ses obligations », a affirmé le communiqué.
LUE a attiré lattention sur le cas du journaliste dissident Akbar Ganji et celui de lavocat emprisonné Abdolfattah Soltani. LUnion Européenne a déclaré que leur détention « est en infraction avec les principes des conventions internationales auxquels lIran a adhéré ».
Elle poursuit en disant que les dissidents étaient victimes de persécution parce quils avaient exprimé leurs points de vue de façon pacifique.
« LUnion Européenne a exprimé son inquiétude à propos de la suppression des droits des travailleurs comme précisé dans la section consacrée à lIran dans létude annuelle de la Confédération internationale des syndicats libres publiée récemment », a ajouté le communiqué.
« LUnion européenne regrette que le peuple de la République islamique dIran ne soit pas en mesure de jouir de sa liberté de parole et dassociation à laquelle il a tout à fait droit », a affirmé le communiqué, en insistant vivement pour que Téhéran « respecte ses obligations internationales et engagements vis-à-vis des droits humains ».