Iran Focus,Téhéran, 25 novembre Mercredi, un quotidien semi-officiel a rapporté que le Premier ministre britannique Tony Blair avait reconnu la responsabilité du Royaume Uni dans les troubles récents en Iran.
Le quotidien Djomhouri Eslami, fondé par le guide suprême de lIran, layatollah Ali Khamenei, a écrit que Blair était forcé d « admettre à contrecoeur » le rôle que le gouvernement britannique a joué dans lagitation récente en République islamique dIran.
Lintensification du désespoir social et de lappauvrissement ont conduit à des protestations journalières contre le gouvernement à travers le pays, menées en particulier par les minorités ethniques telles que les Kurdes, les Arabes, les Baloutchis et les Turkmènes.
Il y a eu également plusieurs attentats à la bombe dans la province du Khouzistan à majorité arabe dans le sud-est du pays, ainsi que dans la capitale iranienne ces derniers mois. Aucun groupe na revendiqué ces attentats et on pense dans certains quartiers que ce coup a été monté de lintérieur, particulièrement parce que les attentats ont visé principalement des sièges de sociétés britanniques.
Djomhouri Eslami rapporte les paroles du premier ministre britannique : Personne nenvisage une action militaire et tout ce qui sen suit Il vaudrait mieux que le changement en Iran provienne de lintérieur ».
Les commentaires de Blair ont été décrits par le quotidien comme étant la preuve « des efforts récents et évidents de Londres pour générer agitation et tensions » en Iran.
Les responsables britanniques ont accusé Téhéran dalimenter linsurrection en Irak et ont publiquement exprimé quils soupçonnaient Téhéran de poursuivre un programme darmes nucléaires secret.
Téhéran a nié toutes les accusations. Des hauts responsables iraniens, dont le président radical Mahmoud Ahmadinejad, ont affirmé que la Grande Bretagne était impliquée dans des attentats à la bombe meurtriers dans la ville pétrolière dAhwaz dans la province du Khouzistan.