Iran Focus, Londres, 23 mars – Des dizaines de parlementaires britanniques et d’éminents experts en droit international ont appelé hier le ministère des affaires étrangères à retirer le principal groupe dopposition, l’organisation des Moudjahiddines du peuple d’Iran (OMPI), de la liste britannique des organisations interdites.
Plus de 500 avocats, parlementaires, diplomates et militants des droits de lhomme se sont rassemblés à Church House, le siège historique du parlement britannique durant la Seconde guerre mondiale, pour réfléchir aux moyens de retirer lOMPI de la liste des organisations terroristes.
On comptait au nombre des panélistes issus des principaux courants politiques britanniques, Lord Archers of Sandwell, bâtonnier de lordre, membre de la commission parlementaire de la sécurité et des renseignements et ancien conseil juridique de la Couronne, Lord Corbett of Castle Vale, président du comité britannique pour un Iran libre; la baronesse Gould of Potternewton; Lord Alton of Liverpool; Lord Clarke of Hampstead; Lord King of West Bromwich; Lord Dholakia, co-dirigeant du parti démocrate libéral à la Chambre des Lords ; Andrew Mackinlay, député et membre de la commission des affaires étrangères; Rudi Vis, député; Win Griffiths, député et ancien vice-président du parlement européen et David Amess, député.
On comptait parmi les orateurs des ténors du barreau et de la défense des droits de lhomme. On notera en particulier Geoffery Bindman et Stephen Grosz de Bindman and Parners ; Imran Khan de Imran and Partners ; le professeur Bill Bowring, directeur de linstitut de recherche sur les droits de lhomme et la justice sociale de luniversité métropolitaine de Londres, Malcolm Fowler du cabinet davocat Jonas Roy Bloom ; Claire Miskin, co-présidente du groupe dintérêt des femmes de lassociation internationale du barreau ; Mark Muller, vice-président de la commission des droits de lhomme du Barreau, et Wolfgang Kaleck, président de lassociation allemande des avocats républicains.
Maryam Radjavi, présidente de la République élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) sest adressée en directe à la conférence par un canal vidéo depuis sa résidence dans le nord de Paris. Dans un discours passionné, elle a estimé que la marque du terrorisme contre la Résistance iranienne nest pas seulement une démarche contre un mouvement dopposition. Cest une capitulation devant les dictat des ayatollahs et une barrière au changement en Iran. »
« Quand une majorité de membres de la Chambre des Communes et plus de 100 pays notent dans un communiqué commun que « soutenir les Moudjahidines iraniens est indispensable pour combattre le terrorisme », pourquoi le gouvernement britannique continue-t-il dinterdire les Moudjahidines du peuple ? », a ajouté Maryam Radjavi.
« Nous avons devant nous lexpérience de vingt années de complaisance, particulièrement sous la présidence de Khatami. Cette politique a uniquement conduit au renforcement des factions les plus dures de la clique au pouvoir. En même temps, personne ne veut de guerre ou dintervention militaire étrangère. La seule option réelle et efficace est de soutenir un changement démocratique par le biais du peuple iranien et de sa résistance. »
Lord Slynn of Hadley, haute autorité en matière légale et ancien juge à la cour européenne de justice, et le Pr. Cherif Bassiouni, expert en droit international de premier plan ont également envoyé des messages de soutien au symposium.