Iran Focus : Les autorités ont enterré en secret le corps d’Ali Saremi à Amirabad, un village près de Boroujerd, dans l’ouest de l’Iran, vendredi 31 décembre au soir, rapporte un communiqué du CNRI, la coalition de l’opposition. Les agents l’ont fait quatre jours après son exécution à la prison d’Evine de Téhéran sans aucune notification à sa famille.
Samedi matin, la famille Saremi et un grand nombre de ses proches se sont rendus sur sa tombe pour lui rendre hommage et y déposer des fleurs. Des groupes des villages alentours sont venus à la cérémonie qui s’est déroulée au village de Chaharbareh où Ali Saremi a vu le jour.
Dans cette cérémonie qui a duré plusieurs heures, malgré la lourde présence d’agents du Vevak, on dénombrait 5000 personnes. Tout en présentant leurs condoléances à la famille, les participants ont salué son courage et son héroïsme. Ils n’ont pas hésité à dire que la tentative du régime d’empêcher ce rassemblement avait subi un échec cuisant.
Le fils d’Ali Saremi, Akbar, membre du mouvement de Résistance de l’OMPI, a exprimé dans un appel téléphonique à la cérémonie sa gratitude aux participants. Mon père, a-t-il dit, s’est battu pour la liberté du peuple iranien, sa libération de la tyrannie des mollahs et il n’avait peur de personne. Il a consacré tout ce qu’il possédait dans sa vie à ce combat. Par conséquent, nous aussi, unis, déclarons-nous prêts à suivre sa voie.