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Des champions sportifs iraniens vivent dans la précarité

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Des champions sportifs iraniens vivent dans la précarité

La détentrice d’un record en cyclisme féminin en Iran vit dans une pauvreté désolante, obligée de colporter des marchandises dans les rues pour gagner de l’argent et subvenir aux besoins de sa famille, ce qui est un constat accablant des niveaux de pauvreté en Iran aujourd’hui.

Atousa Abbasi, qui détient le record de vitesse depuis 2014, est obligée d’emmener son enfant de 3 ans avec elle quand elle vend des marchandises bon marché dans la rue. Bien qu’elle ait remporté de nombreuses médailles, elle a déclaré que personne ne l’avait soutenue.

Abbasi, la première femme ayant remporté une médaille dans les tournois asiatiques, vit avec son époux, un ancien entraîneur de cyclisme, et leur enfant dans un parking loué.

Dans un clip vidéo circulant sur les médias sociaux, elle déclare : « Pendant les trois années où je me suis abstenue du cyclisme pour élever mon enfant, personne n’a réussi à battre mon record. »

Abbasi a été interdite de participer à des tournois de cyclisme en 2017 en raison des « infractions » commises par son époux, selon le site Web officiel Mashreq. Son époux travaille maintenant en tant que chauffeur.

Elle est loin d’être la seule femme sportive iranienne à vivre dans la pauvreté. Sousan Rashidi, championne de boxe féminine depuis onze ans, vit dans la précarité alors qu’elle s’entraîne pour des tournois étrangers, ce qui rendra plus complexe sa réussite.

Au lieu de se concentrer uniquement sur sa formation, Rashidi, une fille nomade vivant à Kermanchah, doit travailler dans le village le matin, faisant des tâches comme faire du pain, faire paître les moutons, apporter du bois, etc.

Rashidi a déclaré : « Certains jours, je n’avais pas mon billet de transport pour aller me former. Parfois, si on me donnait de l’argent pour acheter un œuf à manger, j’économisais l’argent pour payer mon transport. »

Malgré ses victoires, elle n’a reçu aucun prix en argent qui aurait pu réduire sa pauvreté. Pire encore, en raison de la pauvreté, elle n’a même pas son propre certificat de naissance et utilise celui de sa sœur décédée.

La Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a également fait état d’une jeune doctorante en génie informatique qui a publié une annonce de mise en vente de son rein le 23 juillet. La trentenaire doit payer les frais médicaux de sa mère handicapée, le loyer de leur maison et le mariage de sa sœur.

C’est une preuve de plus que la pauvreté endémique en Iran sous le régime des mollahs obscurcit l’avenir des jeunes femmes et les empêche d’être les meilleures personnes qu’elles puissent être.

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