Iran Focus – Deux femmes ont été condamnées à mort par le judiciaire iranien suscitant l’indignation des organisations de défense des droits des femmes. Akram Mahdavi, 34 ans, mère dune fille, a été condamnée à mort pour avoir tué son mari qui avait 50 ans de plus quelle. Elle est en prison depuis quatre ans, dans lattente de la mort. Le pouvoir judiciaire des mollahs ayant rouvert son dossier, elle risque une exécution sous peu.
Mohabat Mahmoudi, 37 ans, mère de cinq enfants, condamnée à mort pour avoir tué un homme qui voulait la violer. Elle est incarcérée dans la prison centrale d’Oroumieh depuis neuf ans, privant ses jeunes enfants de leur mère.
La Commission des femmes du CNRI (coalition de l’opposition organisée) a fait appel aux au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et le Rapporteur spécial sur la violence faite aux femmes, à prendre des mesures urgentes pour empêcher l’exécution des condamnations à mort contre deux prisonnières.
Le régime iranien a été dénoncé pour sa misogynie et la discrimination institutionnalisée à l’encontre des femmes. Les femmes lui résistent quant à elle avec courage et détermination. Elles sont aujourd’hui en première ligne du mouvement de contestation contre le régime clérical. De nombreuses militantes féministes sont emprisonnées dans les prisons pour avoir revendiquer l’égalité et la fin des discriminations.
Récemment, lancien président du Majlis, le parlement des mollahs, a révélé que les filles et les garçons étaient si sauvagement violés en prison, quils navaient pas la force de retrouver une vie normale. La libération des prisonniers politiques, spécialement des femmes, est une revendication constante du mouvement démocratique en Iran.
Samedi 17 octobre, près de 200 mères et parents de martyrs, de manifestants arrêtés et de prisonniers politiques se sont rassemblés sur la place Ab-Nama du parc Laleh à Téhéran. Ils étaient là pour protester contre la répression, les tortures sauvages et les viols des détenus de ces derniers mois. Ils ont demandé la libération sans condition de tous les prisonniers du soulèvement. Malgré les restrictions et les pressions exercées par les forces de sécurité, ils organisent cette action tous les samedis.
Les protestataires, composés aussi de militantes des droits des femmes et dartistes, ont allumé des bougies et observé une minute de silence à la mémoire de ceux qui sont tombés sur la voie de la liberté. Ils ont ensuite scandé « Allah-o-Akbar » tout en faisant le « V » de la victoire.
Les forces de sécurité, notamment les agents en civil, ont filmé laction pour identifier les protestataires, dans le but de les intimider, et ont empêché les gens de rejoindre le mouvement.