Iran Focus: Un bain de sang prémédité des habitants du camp d’Achraf par les forces irakiennes, dirigé par les pasdaran iraniens, a fait 44 tués dont six femmes, ainsi que de nombreux blessés graves. Plusieurs sont également portés disparus.
La présidente de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a qualifié de «crime contre l’humanité» le massacre perpétré aujourd’hui à Achraf.
«Fusiller des personnes sans armes et sans défense relève du crime contre l’humanité. Le silence face à ce crime constitue de la complicité.»
La télévision officielle irakienne Al-Iraqia, dépendant de Maliki, a démenti avec impudence la moindre attaque à Achraf. Il s’agit d’une copie grotesque du démenti de l’attaque chimique contre la population syrienne par le gouvernement de ce pays.
Ces mensonges interviennent alors que les tueurs et les troupes de Maliki ont assiégé Achraf. Malgré l’insistance et les requêtes depuis dix heures pour se rendre à Achraf, la MANUI et le HCR n’ont pas reçu l’autorisation d’y aller et de voir les corps des tués. Jusqu’à 11h ce matin, le nombre de tués s’élevait à 35. Dix habitants ont été pris en otages ou sont portés disparus.
Rappelant la responsabilité directe de l’ONU et du gouvernement américain, Maryam Radjavi appelé le président américain, le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l’ONU à envoyer de toute urgence des délégations à Achraf, afin d’empêcher le massacre de se prolonger et pour sauver les blessés et les otages.
Radjavi a également demandé à l’ONU et au gouvernement américain, dans le cadre de la mise en œuvre de leurs obligations concernant la protection des habitants d’Achraf et de Liberty, soit de les transférer tous aux Etats-Unis, soit d’installer des casques bleus de l’ONU à Achraf et Liberty pour la protection des habitants.
Selon les source de la Résistance, l’ordre de cette attaque a été transmis le 27 aout par le chef de la force Qods Ghassem Soleimani à Maliki.