Depuis décembre 2017 les révoltes quotidiennes du peuple iranien ont grossi, se poursuivent et s’intensifient. Si en décembre 2017 étaient celles de la jeunesse aux mains nues sortant dans la rue et en criant: « votre jeu est fini » ou « laissez la Syrie et occupez-vous de nous », aujourd’hui se sont tous les secteurs de la économie qui sont dans la rue, tels que les chauffeurs des poids lourds et les routiers qui sont rentrés dans la 15éme journée de grève, et cette grève a pris racine dans toutes les villes de l’Iran malgré que le régime essaye de les réprimer par l’arrestation des chauffeurs, l’intimidation, l’incendie des camions et l’utilisation des camions de l’armée pour les y remplacer.
Cette grève a touché divers secteurs de l’économie mettant le régime déjà chancelant dans un sérieux problème, car, plus de 90 % de marchandises et le transport de passagers se mobilisent par ce moyen. La politique impopulaire du régime dans tous les domaines de l’économie et de la vie quotidienne a entraîné la population à se révolter et à réclamer ce que lui revient. Pour les chauffeurs: salaire correct et sécurité routière. Les protestations dans tous les domaines est sans précédent, car depuis de décennies de misère, de répression, d’emprisonnements arbitraires, de tortures, des exécutions par centaines de milliers tel qu’en 1988 l’exécution de 30.000 jeunes militants, certains n’étaient que des sympathisants des résistants.Il est temps que les gouvernements des pays occidentaux ne persistent plus à demeurer sourds et aveugles devant les souffrances du peuple iranien et qu’il ne soit leur seule préoccupations leurs profits économiques en négociant avec ce régime qui n’utilise les richesses que pour soutenir le gouvernement syrien qui massacre son peuple ou aider en armes et argent les groupes terroristes.
La grève des chauffeurs iraniens a reçu le soutien de la Fédération internationale des ouvriers des transports et au moins 20 millions d’ouvriers du monde entiers leurs témoignent de leur solidarité.
Le peuple iranien est en train de dire « votre messianisme idéologique est terminé » ce que conduira à la dissolution rapide de ce régime, ne laissant rien debout, ni principes, ni codes, ni institutions, ni même une histoire qui on pourra évoquer sinon comme celle de l’effondrement d’un système terroriste qui a survécu par les exécutions de sa population, par l’exportation du terrorisme et des guerres meurtrières.
Le grand rassemblement qui se tiendra à Villepinte le 30 juin 2018 à 14h par les Iraniens en exil sera le rassemblement de tout un peuple imbu de liberté, de démocratie, des droits humains, de l’autonomie de l’être humain contre un régime répressif, pour des individus égaux et autonomes, libres de choisir leurs activités, leurs croyances et leurs types d’existence. Pour la séparation du religieux des affaires de l’État, pour un Iran dénucléarisé, pour l’abolition de la peine de mort dont l’Iran détient la première place par rapport au nombre d’habitants.
Pour que l’Iran démocratique puisse vivre en paix avec les pays de la région sans les menacer de les anéantir, pour qu’il arrête d’exporter le terrorisme et les guerres de conquête. Le peuple iranien est prêt à saisir sa chance d’avoir une Résistance organisée (CNRI) qui a inscrit dans son programme tous les points mentionnés, pour que l’Iran retrouve sa voie vers sa place dans la scène internationale.