Peu avant les 40 ans de prise du pouvoir par les mollahs,lLe Département d’État américain a publié un rapport détaillé sur le « comportement destructeur » du régime iranien dans le pays comme à l’étranger.
Le rapport, intitulé Outlaw regime : A Chronicle of Iran’s Destructive Activities, détaille les activités destructrices du régime iranien notamment concernant le soutien de l’Iran au terrorisme, ses activités financières illégales, ses abus des droits humains, son exploitation de l’environnement, son programme de missiles, sa menace en termes de cyber sécurité et de sécurité maritime.
Le rapport commence avec une lettre du Secrétaire d’État Mike Pompeo, qui explique pourquoi les États-Unis se sont retirés de l’accord sur le nucléaire de 2015 et comment le régime iranien en sera impacté.
Il a écrit que la politique actuelle des États-Unis concernant l’Iran indique que l’Iran « n’est pas un État normal », expliquant que les États normaux n’ont pas des comportements comme :
• Attaquer les ambassades et les installations militaires en temps de paix
• Prendre en otage des citoyens de nationalité étrangère
• Emprisonner ses propres citoyens ou des étrangers pour des crimes spécieux
• Imposer des restrictions sévères sur des libertés fondamentales
• Mener des assassinats secrets dans d’autres pays
• Avoir recours à la torture
• Gaspiller ses propres ressources naturelles
• Fournir une technologie pour les missiles à des milices dangereuses
• Réprimer violemment des manifestations légitimes
• Servir de sanctuaire pour les terroristes
• Appeler à la destruction d’Israël et menacer les autres pays
• Aider les dictateurs brutaux comme Bachar el-Assad
• Financer les milices et groupes terroristes
Mike Pompeo a déclaré que le rapport servait de « dossier complet sur le comportement hostile de la République islamique à l’étranger et sur sa répression nationale au-delà de la menace de son programme nucléaire. »
Le rapport
Le rapport indique clairement que le régime iranien soutient le terrorisme depuis les débuts du régime, la plupart du temps via les gardiens de la révolution (Pasdaran) et sa force Qods ainsi que son ministère du Renseignement et de la Sécurité (Vevak).
Le rapport indique : « Aujourd’hui, la force Qods des Pasdaran est active au Moyen-Orient et a planifié ou mené des attaques terroristes sur cinq des sept continents. Lorsque le régime n’est pas en mesure ou ne souhaite pas agir directement, il utilise des groupes qui lui sont fidèles comme le Hezbollah libanais, le mouvement du Jihad islamique palestinien, les brigades bahreïniennes al-Ashtar et le Hezbollah irakien pour mener ses attaques terroristes. »
Ce soutien aux groupes terroristes a été appuyé par le développement continu de missiles balistiques en Iran – en violation de la résolution 2231 de l’ONU – et par les « activités financières opaques et frauduleuses » de l’Iran, qui ont sapé l’intégrité et la sécurité du système financier global.
Par conséquent, les États-Unis considèrent l’Iran comme une menace pour la sécurité maritime dans le Golfe persique et dans la mer rouge ainsi que pour la cybersécurité, car il s’est engagé dans des comportements dangereux pendant des années, notamment via ses groupes fidèles.
Le régime iranien est aussi connu pour avoir ignoré ses crises environnementales qui ont mené à la sécheresse et à l’émigration de masse en Iran. Ce n’est pas surprenant étant donné « les abus répétés et systématiques des droits humains. » Le rapport fait remarquer que les abus des droits humains du régime s’étendent bien au-delà de ses frontières, avec le meurtre de civils en Syrie et la détention arbitraire de sunnites en Irak.
Mike Pompeo a écrit : « L’Iran est une société avec un potentiel bien plus important. Nous souhaitons arriver à un nouvel accord avec l’Iran qui s’assure que ses activités nucléaires soient pacifiques et que son rôle au Moyen-Orient soit constructif. Nous voulons un accord qui s’assure que l’Iran ne soutienne plus le terrorisme dans le monde et que cet accord fournisse aux Iraniens de plus grandes opportunités. Nous sommes prêts à travailler avec le régime iranien, mais seulement s’il effectue des changements majeurs. Jusqu’alors, le régime iranien peut être certain que nous resterons déterminés à contrer leurs activités déstabilisatrices. Étant donné le dossier que nous avons publié aujourd’hui, l’Iran ne devrait pas s’attendre à autre chose. »