Washington Times, 27 juin, éditorial Rarement autant de désinformation a été écrite ou dite sur un sujet que dans le cas de l’élection de vendredi en Iran.
Tout au long de la semaine passée, nous avons été soumis à dinnombrables analyses prétendant nous dire des choses importantes sur les deux candidats de la finale : Mahmoud Ahmadinejad, différemment décrit comme maire « extrémiste » ou « conservateur » de Téhéran, qui a gagné le deuxième tour avec presque 62 % de voix sur le « modéré » Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, président de 1989 à 1997, qui na remporté quenviron 37% de.
Il paraît, nous dit-on, que la victoire de M. Rafsandjani aurait été une bonne chose, parce qu’il est un modéré et un réformateur avec lequel l’Union européenne pourrait arriver à une entente sur le programme nucléaire de l’Iran. Ne tenons pas compte du fait que, comme président, il a personnellement approuvé les meurtres des dissidents iraniens en Europe. Ne tenons pas compte de toute la corruption qu’il a utilisée pour devenir multimillionnaire. Ne tenons pas compte du commentaire désinvolte qu’il a fait en décembre 2001 en suggérant que les musulmans tireraient profit d’un échange darmes nucléaires avec Israël.
D’autre part, on nous a dit quune victoire de M. Ahmadinejad nous jetterait dans les ténèbres illimitées, parce quavec ses acolytes malveillants ils ont ramené l’Iran au Moyen-âge. Ainsi, en milieu de la semaine, des lecteurs des journaux comme le New York Times ont eu droit à une révélation stupéfiante au sujet de M. Ahmadinejab : Son épouse et son enfant utilisent beaucoup Internet, et il peut donc ne pas être déterminé à faire ce que les mollahcrates de Téhéran essayent de faire : censurer Internet ou le couper.
En vérité, il sagit là en grande partie de foutaises et de désinformation. Le guide suprême du pays, layatollah Khamenei, reste fermement en charge du pays — exactement comme si M. Rafsandjani avait gagné l’autre jour. Mis à part les analyses fantaisistes, l’élection n’aura aucun effet sur les armes de destruction massive de lIran ou son rôle dans le soutien du terrorisme.