Iran Focus, Londres, 19 juillet – Mahmoud Ahmadinejad qui est arrivé le 24 juin à la présidence de la république en Iran, a pris part à une réunion parlementaire le 12 juillet. On devine que le sujet portait sur la politique étrangère à propos de laquelle les mollahs ne veulent pas trop vite découvrir leur jeu. Cest la raison pour laquelle cette réunion sest passée à huis clos. Keyhan, le journal le plus proche dAhmadinejad et qui est géré par un interrogateur en chef, a donné quelques indices sur les points débattus.
« Le président élu a énuméré les qualités des membres de son cabinet et a rappelé, écrit-il dans se colonnes, que : je choisirai des ministres qui seront de la même tendance que les autres membres du gouvernement. Je ne permettrai pas que mon gouvernement ressemble à un chapelet dîles. Mes hommes dEtat ne doivent pas se conformer aux modèles importés lesprit régnant dans mon gouvernement sera celui de lintégrisme et reposera sur la foi dans les valeurs, dans Khomeiny et Khameneï. »
Cette définition rend inutile pour le lecteur toute recherche sur la nature ou la composition du futur gouvernement. Dautres médias ont rapporté que dans cette réunion confidentielle « il a été question de nouvelles dispositions en matière de politique étrangère », citant Ahmadinejad.
Chercher à savoir ce que seront ces mesures ne demande pas midi à quatorze heures. Ahmadinejad a fait comprendre au monde le message de sa prise de pouvoir.
La communauté internationale, et surtout la France, lont-elles reçu, ou pensent-elles que « la thèse de lexistence dune menace mondiale, à savoir lintégrisme islamiste et le terrorisme, vient dun faux problème », comme se sont plus à le dire certains média français très récemment.
Même ceux qui ferment les yeux et se bouchent les oreilles le comprennent. Lémergence en soi dAhmadinejad met en relief ce message. Les attentats de Londres lui donnent un autre éclat. Ce message, cest la progression de lintégrisme devant lequel lEurope a malheureusement battu en retraite.