Iran Focus, Londres, 25 juillet – Le gouvernement italien a refusé une offre de Téhéran denvoyer son vice-ministre des affaires étrangères à Rome dans une visite officielle, rapporte ce lundi un site de lentourage de lancien président Rafsandjani.
« Les Européens veulent montrer quils adoptent une position plus ferme contre lIran, comme le montre la manière dont [le président du parlement »> Hadad-Adel a été traité à Bruxelles ou le rejet par lItalie de la visite du vice-ministre des affaires étrangères [Gholam-Ali »> Khochrou », écrit le site Hatef dans une analyse sur la montée des tensions entre lIran et lUnion européenne à la suite de larrivée à la présidence de lultra intégriste Mahmoud Ahmadinejad.
Les tensions savivent entre lIran et plusieurs nations européennes ces dernières semaines. Une querelle diplomatique a éclaté entre Téhéran et Berlin après que le ministre allemand de lintérieur se soit interrogé sur les liens entre le nouveau président iranien et le terrorisme. LIran a annulé une visite de haut niveau à Rome après quun ministre italien ait qualifiée lélection présidentielle en Iran de « mascarade ». Une visite du président du parlement en Belgique a tourné au fiasco à cause de désaccords sur le protocole.
La semaine dernière le Foreign Office britannique a convoqué lambassadeur dIran pour lui faire part dune vive protestation contre les déclarations publiques dun ayatollah et du ministère des renseignements disant que le gouvernement Blair était derrière les attentats de Londres.
Finalement Téhéran a été choqué par un coup de semonce du président Jacques Chirac comme quoi le dossier nucléaire de lIran serait envoyé au Conseil de sécurité des Nations Unies si lIran violait son accord.
« Il y a pas mal de révisions sur les relations avec les capitales européennes en ce moment », a dit Anthony Brown, un consultant de la City qui suit les événements en Iran. « Les Britanniques, les Hollandais et de nombreux nouveaux membres de lUE préfèrent adopter une ligne plus dure sur lIran, et les « amis » traditionnels de lIran, la France et lAllemagne, nont plus de position aussi fermes quauparavant. »
De nombreux analystes voient le résultat des prochaines négociations nucléaires en automne comme un point décisif qui décidera de lavenir des relations entre lIran et lEurope.
« En novembre, nous serons tous fixés », estime Brown.