Iran Focus, Téhéran, 8 août Plusieurs villes du Kurdistan dans le nord-ouest sont paralysées par une grève générale contre la répression des protestations qui secouent cette région depuis un mois.
La population dans la ville agitée de Mahabad, où les troubles ont commencé, a suivi massivement lappel à la grève. Des informations indiquent que des lieux très fréquentés sont totalement déserts comme les rues Taleghani-Charghi, Taleghani-Gharbi, Jame-Jam, Kargar, Mowlavi-Charghi et Mowlavi-Gharbi, ainsi que la place Esteghlal, le parc Chayegan Park et le Bazaar Tanakoura.
Les forces de sécurité de lEtat et les unités des gardiens de la révolution ont été déployées dans des endroits clés à travers Mahabad, qui est actuellement sous une loi martiale de facto. Des témoins ont rapporté que les forces de sécurité empêchent les rassemblements de plus de deux personnes et effectuent des contrôles didentité.
Limam du Vendredi à Mahabad a appelé en vain la population à cesser la grève.
La ville de Sardacht, proche de Mahabad, a également connu des accrochages quotidiens avec les forces de sécurité.
Les témoins rapportent que le Bazaar est complètement vide. Un dispositif de sécurité serré a été installé à travers la ville avec des vols à trois reprises dhélicoptères pour étouffer dans luf toute tentative de protestation ou dattaques contre les bâtiments du pouvoir.
Les Kurdes de la ville de Rabat, qui nest quà 15 km de Sardacht, ont aussi rejoint la grève générale.
Piranchahr, un foyer de la violence, est en grève générale depuis plusieurs jours. Il y a une forte présence militaire dans la ville et des hélicoptères militaires ne cessent de la survoler.
Les artères les plus vivantes de la ville sont quasiment vides, comme les rues Behechti, Jomhouri-Charghi, Jomhouri-Gharbi, Azadi-Charghi, Azadi-Gharbi, Esteghlal-Charghi, Esteghlal-Gharbi.