Il y a tout juste un an, le 3 juillet 2003, Maryam Radjavi était remise en liberté après 17 jours de détention, sur décision de la cour d’appel. Un anniversaire célébré samedi après-midi, rue des Gords, en présence d’un millier de personnes venues rencontrer à sa résidence la présidente de la résistance iranienne.
Des Iraniens étaient présents, mais aussi des habitants d’Auvers, dont le maire, Jean-Pierre Béquet, et des élus du conseil municipal, ainsi que des résidants de communes avoisinantes. « Nous n’avons commis aucun crime, si ce n’est celui de la résistance pour la liberté d’un peuple enchaîné vivant sous la répression d’un fascisme religieux », a notamment déclaré Maryam Radjavi qui a remercié les habitants du Val-d’Oise. « C’est un soutien pour une résistance légitime », a souligné celle qui explique se battre « pour un Iran libre, démocratique et développé, où les femmes et les hommes jouiront de droits égaux et où aucune discrimination ne sera imposée à personne et nulle part ».