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Iran-USA : Une réunion au Congrès américain appelle à soutenir l’opposition iranienne

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Iran Focus

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Washington DC, 21 octobre – Une réunion bipartite à Capitol Hill a été l’occasion pour plusieurs membres du Congrès des Etats-Unis d’appeler le gouvernement Bush à soutenir un changement démocratique en Iran en soutenant l’opposition iranienne et en retirant la marque de terrorisme du groupe d’opposition des Moudjahidine du peuple (OMPI).

« Les efforts continus de l’Iran pour acquérir une puissance nucléaire est un défi unique et fâcheux pour le monde civilisé », a dit le groupe de trois démocrates et de trois républicains qui ont organisé cette réunion intitulée « la menace stratégique croissante de l’Iran ; le soutien à un changement démocratique ». Il s’agissait des représentants républicains John Boozman de l’Arkansas, Mario Diaz-Balart de Floride et Tom Tancredo du Colorad ; et des Représentant démocrates William Lacy Clay du Missouri, Bob Filner de Californie et Ed Towns de New York.

Les intervenants, parmi lesquels des membres du Congrès, des experts sur l’Iran et des militantes des droits des femmes, ont dénoncé les islamistes ultras au pouvoir en Iran pour leurs violations des droits de l’homme et leur soutien au terrorisme.

« En Iran aujourd’hui, il y a un régime qui menace les Etats-Unis et les intérêts de la paix et de la liberté dans le monde de plusieurs manières », a déclaré le sénateur Jim Talent du Missouri, un ténor républicain, à la tribune.

« C’est un régime qui soutient le terrorisme dans tout le Moyen-Orient. C’est un régime qui recherche activement l’arme nucléaire et c’est un régime qui opprime sa propre population » a ajouté Talent qui a indiqué que les Etats-Unis avaient une obligation de soutenir le peuple iranien qui aspire à la liberté et à la démocratie.

Le représentant John Boozman, républicain de l’Arkansas, membre de la commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants, a noté qu’avec 323 de ses collègues il avait co-sponsorisé la loi de soutien à la liberté en Iran.

« Je suis préoccupé par le fait que sous le nouveau président, le programme nucléaire du pays sois sous le contrôle du corps des gardiens de la révolution, a dit Boozman. L’Iran possède un terrible bilan des droits de l’homme. Un rapport récent affirme que c’est même pire qu’avant, ce qui est dur à imaginer. »

La dirigeante de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, est intervenue durant la réunion par voie satellite depuis sa résidence dans le nord de Paris. « Toute politique de fermeté contre le régime des mollahs doit avoir trois composantes », a-t-elle dit. Il s’agit de la saisie du Conseil de Sécurité, mettre fin à l’ingérence iranienne en Irak et le retrait de l’OMPI de la liste du terrorisme.

Le représentant Lacy Clay, qui présidait la réunion, a déclaré que le soutien de l’Iran au terrorisme islamiste posait un défi sérieux à la communauté internationale, d’autant plus qu’il vise l’Irak. « Nous avons atteint le point où le destin de l’Irak est inextricablement lié à l’avenir de l’Iran et de la démocratie dans ce pays », a-t-il dit.

La Représentante Sheila Jackson Lee du Texas a appuyé ce point de vue et souligné la nécessité de soutenir le peuple iranien dans sa quête de démocratie, tout en rendant hommage au rôle de Maryam Radjavi.

« Au Congrès américain, nous avons des opinions très différentes et parfois contradictoires sur beaucoup de choses, mais nous sommes tous d’accord sur la nécessité de soutenir la résistance iranienne », a-t-elle affirmé.

Raymond Tanter, ancien membre du Conseil de sécurité national qui co-préside le groupe d’expert du « Comité de politique iranienne » (CPI) dans la capitale américaine, a noté qu’une étude du CPI montrait que les medias officiels iraniens consacrait bien plus d’attention à l’OMPI qu’à tout autre groupe. Il a dit qu’il était nécessaire de retirer l’OMPI de la liste des groupes terroristes, si les USA voulaient adopter une politique de fermeté et de marche en avant pour l’Iran.

Le Pr. Donna Hughes, autorité en matière d’études sur les femmes, a affirmé que la politique misogyne du régime iranien s’était répandue à d’autres pays de la région. Une autre universitaire, Carol Fontaine, a rendu hommage au rôle des femmes dans le mouvement d’opposition à la théocratie iranienne.

La réunion est intervenue à un moment où monte aux Etats-Unis un appel en faveur d’une politique plus active vis-à-vis de l’Iran. Au début de la semaine, des experts en politique étrangère avait déclaré dans une autre réunion organisée par la sous-commission parlementaire sur le Moyen-Orient et l’Asie centrale qu’il était temps que la communauté internationale empêche Téhéran de se doter de l’arme atomique.
Ilan Berman, vice-président du cabinet d’expert « Conseil de politique étrangère américaine », basé à Washington et auteur de « Téhéran se lève et l’Iran défie les USA », avait déclaré à la sous-commission que l’Iran dépensait des sommes astronomiques en Irak pour faire du pays une autre république islamique sous sa domination.

Berman avait recommandé de retirer l’OMPI de la liste terroriste du Département d’Etat.

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