Iran Focus, 9 décembre Londres, actuellement la présidence tournante de lUnion Européenne, a condamné jeudi les propos du président radical iranien Mahmoud Ahmadinejad qui nie lholocauste et a demandé quIsraël soit transféré en Europe.
En Arabie Saoudite pour rencontrer des dirigeants de pays musulmans, Ahmadinejad a déclaré jeudi : « Certains pays européens insistent pour dire qu[Adolf »> Hitler a tué des millions de Juifs innocents dans des fours crématoires et insistent au point de condamner et de jeter en prison toute personne qui prouve le contraire », ajoutant « Si les Européens étaient honnêtes, ils donneraient aux Sionistes quelques unes de leurs provinces en Europe, comme en Allemagne, en Autriche ou dans dautres pays, pour que les sionistes puissent établir leur État en Europe. Si vous offrez une partie de lEurope, nous vous soutiendrons », a rapporté lagence de presse Reuters.
Lambassade britannique à Téhéran a délivré un communiqué au nom de lUE dénonçant les propos du président iranien et les qualifiant de « totalement inacceptables ».
LUE a déclaré que lIran était « seul » dans son opposition au processus de paix au Moyen Orient.
En octobre, Ahmadinejad avait annoncé lors dun rassemblement « anti-sioniste » quIsraël devait « être rayé de la carte » et a menacé les nations musulmanes qui développent des liens avec lÉtat juif. Ses commentaires avaient suscité lindignation à travers le monde et ont été condamnés par les Nations Unies.
« Il y a six semaines, lappel du président Ahmadinejad pour quIsraël soit rayé de la carte a été condamné par les nations à travers le monde, ainsi que par Kofi Annan et par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il a été même rejeté par les Palestiniens. LIran est seul à sopposer à la résolution du conflit arabo-israélien se fondant sur le principe de deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. »
Le ministre britannique des Affaires Étrangères, Jack Straw, a vivement conseillé à Téhéran de cesser de soutenir les groupes qui veulent « saper » la solution des deux États dans la violence.
A Washington, le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan, a réagi aux commentaires dAhmadinejad en disant que cela « renforçait » leurs inquiétudes concernant le régime en Iran. « Cela montre à quel point il est important que ce régime ne puisse pas avoir la capacité de développer une arme nucléaire ».