Iran Focus, Téhéran, 19 janvier Le président radical iranien Mahmoud Ahmadinejad, lors dune visite de deux jours en Syrie, a déclaré que le renforcement des liens entre la théocratie et son allié régional avait « contrarié » les « plans » des États ennemis.
« La détermination de lIran comme de la Syrie dans leurs principes, leur position révolutionnaire et leurs objectifs à long terme ont contrarié et neutralisé beaucoup danciens plans et dobstacles », a affirmé Ahmadinejad après sêtre entretenu avec le chef dÉtat syrien Bashar al-Assad.
Le président radical iranien a été accueilli à laéroport de Damas par le ministre des Affaires Étrangères syrien Farouq al-Shara.
Lors dune conférence commune, al-Assad a réaffirmé le soutien de la Syrie dans la quête du « droit » de lIran à la capacité nucléaire. Le leader syrien a déclaré que lOccident navait fourni aucun argument convaincant pour priver lIran de ce droit. Il a également fait remarquer que les circonstances dans la région nécessitaient un nouveau renforcement des liens bilatéraux entre Iraniens et Syriens.
Mercredi, Ahmadinejad a déclaré à la presse à Téhéran que les liens entre Téhéran et Damas avaient atteint un « excellent » niveau.
Il a décrit les liens entre les deux nations comme étant « fraternels, profonds et durables », et a affirmé en même temps que les deux États sopposaient à l « interférence détrangers au Moyen-Orient ».
En juillet, al-Assad sétait rendu à Téhéran en visite officielle, et plus tôt ce mois-ci, le leader syrien a souligné limportance des relations bilatérales entre Téhéran et Damas et a pris la défense de Téhéran dans la lutte pour son « droit légitime » de mener des activités nucléaires.
Lors dun meeting à Damas avec le ministre adjoint des Affaires Étrangères iranien, Mohammad-Reza Baqeri, al-Assad a qualifié Israël de « menace régionale ».
La semaine dernière, Iran Focus a rapporté que le nouvel ambassadeur iranien à Damas, le religieux chiite radical Mohammad Hassan Akhtari, avait reçu pour instruction dassurer aux dirigeants syriens le soutien fort et continu de lIran pour leur gouvernement aux abois.
Les médias officiels iraniens avaient vivement critiqué lancien vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam, le qualifiant de « traître » et d « objet entre les mains de lOppresseur Mondial », en référence aux États-Unis.
Les alliés régionaux, Téhéran et damas, ont tous deux été désignés par les États-Unis dÉtats soutenant le terrorisme.
Mercredi, le Premier ministre syrien Muhammad Naji al-Utri, qui sest entretenu avec Akhtari, a demandé une expansion des relations avec lIran dans tous les domaines.
Il a déclaré que les deux alliés régionaux devaient combattre lennemi à partir de la « même tranchée ».