NYHED, 7 mai – Le ministère iranien de l´Industrie a affirmé samedi que le constructeur automobile français Renault avait accepté ses conditions pour la production en Iran de la Logan.
« Renault a accepté les conditions de l´Iran pour l´exportation de 20% du modèle Logan L-90 et le contrat sera amendé et conclu d´ici deux semaines », a dit le vice-ministre de l´Industrie, Mohsen Shaterzadeh, cité par la télévision d´Etat.
Le ministre iranien de l´Industrie Ali-Reza Tahmabesi a annoncé le 18 avril que le projet de construction de Logan, appelé L-90, était suspendu tant que Renault n´accepterait pas la demande de l´Iran d´un accès aux marchés étrangers du groupe français pour le nouveau modèle.
Le 25 avril, le ministère iranien de l´Industrie a averti que le conflit autour du projet de Logan menaçait aussi celui de l´assemblage de la Mégane, prévu pour démarrer en mai.
Renault a expliqué ne pas pouvoir s´engager sur une exportation de la production de L-90 dans la mesure où l´Iran n´a pas signé d´accord tarifaire avec les pays de la région.
Le projet de construction de la L90 est né en mai 2004 avec la création d´une co-entreprise, Renault Pars, détenue à 51% par le constructeur français et pour le reste par la partie iranienne.
Le lancement de la L-90 était prévu pour mai 2006, avec un objectif de 300.000 véhicules par an.
L´annonce de la suspension du projet avait provoqué l´inquiétude des équipementiers iraniens partenaires du projet.
Selon Mohammad Reza Najafi-Manesh, président de l´Association des équipementiers iraniens, « la valeur des contrats des sociétés d´équipements de voitures représente 700 millions de dollars » pour le projet L-90.