Associated Press 15 décembre : La dirigeante dun groupe dIraniens en exil a critiqué mercredi la décision de lUnion européenne de négocier un accord à long terme avec Téhéran sur la suspension de son programme darmement nucléaire quon le soupçonne de mener, en disant que cela ne dissuadera pas les autorités iraniennes.
Parlant devant des eurodéputés au Parlement européenne de Strasbourg en France, Maryam Radjavi, co-dirigeante des Moudjahidin du peuple en exil, a dit que le régime religieux des mollahs pose le plus grand défi à la communauté internationale ».
Radjavi a dit que les négociations, lancée au début de la semaine par la Grande-Bretagne, lAllemagne et la France, était de « la complaisance de la part des Européens qui a donné une ample occasion aux mollahs de se rapprocher de la bombe atomique. »
LUE a offert à lIran de laider pour construire son programme dénergie civile et un accord commercial en retour dun engagement à abandonner définitivement son programme darmement.
Maryam Radjavi a appelé lUE à changer sa politique iranienne, disant que « lengagement constructif et le dialogue sur les droits de lhomme ne changeront rien » et a appelé le bloc de 25 nations à retirer les Modjahedines du peuple de la liste du terrorisme.
Les Modjahedines du peuple se sont basés en France peu après la révolution islamique de 1979 qui a renversé le chah d’Iran. Le groupe insiste sur le fait quil est un rassemblement pacifique dopposants en exil du régime iranien et se donne pour nom le Conseil national de la Résistance iranienne.
Un total de seize personnes, dont Maryam Radjavi, a été mis en examen lan dernier avant quune cour dappel de Paris nordonne leur libération.
Le juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière avait ouvert une enquête sur de possibles liens terroristes du groupe en 2001.
Le groupe a cependant engrangé un grand soutien de parlementaires en Europe et au Congrès américain, qui veulent tous voir le groupe retiré des listes du terrorisme.