The Sun, 14 novembre 2006 Tony Blair a raison de mettre en garde lIran ou la Syrie contre les « conséquences » de leur refus dapporter leur aide à lIrak et mettre fin aux effusions de sang.
Il a également raison dinsister pour que lAmérique reste ferme face à la menace de lintégrisme islamique mondial.
Mais le président fanatique de Téhéran, Ahmadinejad, nest pas la solution aux massacres en Irak, il représente plutôt une grande partie du problème.
Il croit quil est lincarnation au vingt-et-unième siècle dun homme saint, mort depuis des lustres, qui a été envoyé sur terre pour convertir le monde à lIslam.
Cest pourquoi il a lintention dacquérir des armes nucléaires et de sen servir si nécessaire, en commençant par sa promesse de rayer Israël de la surface de la terre.
Les négociations nont pas leur place ici.
Quant à la Syrie, elle est dirigée par un homme faible qui fera les quatre volontés de quiconque parmi les vrais dirigeants de Damas pointera un fusil sur sa tempe.
M. Blair a astucieusement tendu le rameau dolivier à ces deux Etats anti-Occident en les défiant de montrer leur position sur le processus de paix au Moyen Orient.
Nous connaissons déjà leur position.
Ils veulent lhumiliation de lAmérique et y sont parvenus en divisant les électeurs américains et en donnant aux Démocrates le contrôle de la Maison Blanche.
Mais les Démocrates nont rien à dire à propos de lIrak, si ce nest : « Fuyons ».
Ce cri dangoisse est doux aux oreilles des intégristes musulmans.
Ils pensent quils ont détruit une superpuissance, lUnion Soviétique autrefois puissante, en Afghanistan.
Ils croient maintenant quils peuvent forcer les USA à se soumettre en Irak.