AFP, Téhéran, 5 janvier – Les routiers et les chauffeurs de bus iraniens soumis à des contrôles routiers devront bientôt uriner dans un flacon, dans le cadre d’une campagne anti-drogue au volant lancée par la police.
Un haut responsable de la police, Mohsen Ansari, a affirmé à l’agence estudiantine Isna que, selon ses estimations, environ 10% de ces chauffeurs prennent de la drogue, ce qui explique au moins partiellement le massacre sur les routes d’Iran, où 100.000 personnes sont mortes en cinq ans.
La police se voit donc obligée d’ajouter des détecteurs de drogue à son équipement, a-t-il dit, précisant que les chauffeurs qui seront testés positifs verront leurs permis annulés et seront déférés en justice.
L’alcoolémie au volant n’est pas un véritable problème en Iran, où la consommation et la vente de boissons alcoolisées est strictement interdite et très sévèrement punie. En revanche, le pays compterait environ deux millions d’usagers d’opium, d’héroïne, de morphine ou de cannabis, bien que l’usage de ces substances soit également prohibé.
En Iran, pas de « soufflez dans le ballon », mais « urinez dans le flacon »
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